Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, exprime sa vive inquiétude quant à la présence de troupes nord-coréennes en Russie, et notamment à leur positionnement à proximité du front ukrainien.
Des soldats nord-coréens aux portes de l’Ukraine
L’envoi de troupes nord-coréennes en Russie soulève des questions et des inquiétudes à l’échelle internationale. Selon des sources américaines, Jusqu’à 10 000 soldats nord-coréens auraient traversé les frontières russes, dont 8 000 sont désormais stationnés dans la région de Koursk, près de l’Ukraine.. Ce déploiement massif pourrait se traduire par une participation active de la Corée du Nord aux côtés de Moscou, d’autant que les intentions du Kremlin restent ambiguës. « Cela représenterait une escalade très dangereuse du conflit », prévient le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric dans un communiqué du 3 novembre 2024.
Les liens entre la Russie et la Corée du Nord se sont intensifiés ces derniers mois, notamment depuis la visite du président russe Vladimir Poutine à Pyongyang en juin 2024. Cette rencontre a marqué la signature d’un accord de défense mutuelle entre Poutine et Kim Jong. Premièrement, jeter les bases d’une coopération militaire. Selon Choe Son Hui, ministre nord-coréen des Affaires étrangères, son pays soutiendra la Russie jusqu’à sa « victoire » en Ukraine.
Une « profonde inquiétude » de l’ONU face à une potentielle escalade
Le chef de l’ONU, Antonio Guterres, suit de près l’évolution de cette alliance inattendue et alerte les puissances mondiales. L’idée d’une Corée du Nord jouant un rôle actif dans la guerre en Ukraine inquiète profondément le Secrétaire général, qui appelle à la vigilance. Pour l’ONU, cette implication militaire étrangère, qui semble contourner les sanctions internationales contre Pyongyang, exacerbe un conflit déjà complexe et instable.
Si la présence des troupes nord-coréennes en Russie se confirme, cette alliance pourrait redéfinir les équilibres géopolitiques, notamment en Asie du Nord-Est et en Europe. Washington, par la voix d’Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine, exprime son inquiétude quant aux répercussions de cette situation sur la sécurité européenne.
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