Un secrétaire d’État a souhaité l’interruption du match samedi

En conclusion de cet article, nous indiquions que le sujet devrait revenir fréquemment dans l’actualité générale de la Ligue 1 et aussi plus précisément dans celle de l’AS Saint-Étienne. Il a suffi d’un match pour que la polémique affronte son retour, une nouvelle fois à l’initiative du Collectif Rouge Direct.

Une publication qui a fait réagir puisque le ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative a publié son indignation sur le réseau social X : “Inacceptable. Je ne veux pas m’indigner tous les dimanches. Chantés ou pas, les messages qui banalisent le rejet et la discrimination doivent cesser. Les jeunes en souffrent quotidiennement. Nous devons identifier, interpeller et bannir des stades ceux qui font encore semblant de ne pas comprendre. Nous y travaillons avec Bruno Retailleau et Othman Nasrou. Les stades doivent être des lieux de rassemblement et d’émotions partagées où aucun citoyen n’est rejeté. J’irai à la rencontre de l’ASSE dans les prochains jours, pour avancer.

Othman Nasrou, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, est allé plus loin, interrogeant la LFP sur la non-interruption du match de samedi contre Strasbourg, après la chanson dénoncée par le collectif Rouge Direct :

« Avec Bruno Retailleau et Gil Averous, nous avons fait part aux instances du football de notre détermination à mettre fin aux chants homophobes. La LFP doit nous expliquer pourquoi le match Saint-Etienne – Strasbourg n’a pas été interrompu.

Le secrétaire d’État a également été recadré par Pierre Barthélémy, avocat de l’Association nationale des supporters, très engagé dans la cause des supporters et impliqué notamment au sein de l’Autorité nationale des supporters (INS) qui n’a pas manqué de lui faire remarquer que lorsque l’INS travaillait sur le sujet avec des représentants de groupes de supporters mais pas seulement, le Gouvernement brillait par son absence…

En tout cas, l’étau semble se resserrer autour de l’ASSE, ce qui pourrait encore une fois servir d’exemple. Pour un travail en profondeur, en revanche, en se déplaçant, il n’y a rien à voir.