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derniers rendez-vous avant le jour J

A Philadelphie, au pied des marches du célèbre musée d’art de la ville, on s’affaire à installer la scène et les stands. C’est ici que Kamala Harris terminera sa campagne lundi 4 au soir, lors d’un événement majeur destiné à marquer les esprits et à mobiliser les électeurs. Donald Trump achèvera sa troisième campagne présidentielle dans un autre État de la « Rust Belt », à Grand Rapids, dans le Michigan.

Dernier week-end de campagne

A ce stade, il ne s’agit plus de convaincre les indécis ou encore moins de faire changer d’avis les partisans de son adversaire, mais de mobiliser les troupes pour le sprint final. Les deux candidats se livrent à « une guerre éclair » de rencontres. Samedi, Donald Trump a débuté la journée à Gastonia, en Caroline du Nord, avant de se rendre à Salem, en Virginie, puis de revenir en Caroline du Nord pour un grand meeting à Greensboro.

En fin de campagne, l’ancien président a tenté de faire taire les dernières polémiques qu’il avait lui-même déclenchées. Il a également confirmé qu’il comptait confier un poste important de santé à Robert Kennedy Jr, neveu du président John Kennedy. « RFK Jr », ancien candidat à la primaire démocrate face à Joe Biden, s’est rallié à Donald Trump en août. Avocat spécialisé dans les causes environnementales, Robert Kennedy Jr s’en est ensuite pris à l’industrie pharmaceutique, au point de reprendre les théories complotistes anti-vax, notamment pendant la pandémie.

Kamala Harris sur le terrain en Caroline du Nord et au Michigan

Etat du sud, la Caroline du Nord n’a voté démocrate qu’une seule fois depuis 1976. C’était en 2008, lors de la première élection de Barack Obama. Kamala Harris estime toutefois pouvoir réitérer l’exploit de 2008, grâce à la mobilisation de l’électorat afro-américain et à l’afflux de jeunes diplômés dans cette région dynamique du pays. Samedi, elle s’est rendue à Charlotte, où elle a rappelé la différence d’âge entre elle et son adversaire : « Il est temps qu’une nouvelle génération dirige l’Amérique. Et je suis prêt à donner cette nouvelle direction en tant que président des États-Unis. »

Ce dimanche, elle se rendra au Michigan. L’État de Détroit, poids lourd de l’industrie automobile, est très contesté depuis la victoire de Donald Trump en 2016. Kamala Harris a tiré les leçons de la défaite d’Hillary Clinton, qui avait négligé le « mur bleu », les États industriels et syndiqués acquis. , en théorie, par le Parti démocrate. Mais vit aussi dans le Michigan une minorité arabo-américaine en colère contre la politique américaine de soutien à Israël…

Quelque 74 millions d’Américains ont déjà voté

Depuis les années 1990, les électeurs américains disposent d’un peu plus de flexibilité pour voter par anticipation tous les quatre ans, ce qui leur permet de choisir eux-mêmes quand voter. Cet assouplissement a été mis en place progressivement pour lutter contre l’abstention, dans un pays où l’élection a toujours lieu un jour de semaine – un mardi. Cette année, les électeurs ont une nouvelle fois profité de cette possibilité, encore élargie lors de la pandémie de 2020. Trois jours avant l’élection, quelque 74 millions d’Américains ont déjà voté.

Sans surprise, ce chiffre est en baisse, le même jour, par rapport à 2020, élection pandémique : près de 92 millions de personnes avaient voté en 2020. Mais à l’époque, beaucoup craignaient de voter le jour J et de devoir affronter des files d’attente, et donc de prendre un risque. Autre différence notable : en 2020, Donald Trump a rejeté le vote anticipé et le vote par correspondance, décourageant les républicains d’utiliser ces possibilités. Ce n’est pas le cas en 2024.

 
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