News Day FR

L’Iran menace Israël et les Etats-Unis, tirs de drones depuis l’Irak vers le territoire israélien – 11/02/2024 à 12:48

>

Une photo fournie par le bureau du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, le 2 novembre 2024, le montre saluant la foule lors d’une réunion avec des étudiants iraniens à Téhéran (KHAMENEI.IR/-)

Le guide suprême iranien Ali Khamenei a promis samedi de riposter de manière « cinglante » à toute attaque d’Israël et des États-Unis, le jour où des groupes pro-iraniens en Irak ont ​​tiré des drones sur le territoire israélien, qui ont été interceptés.

Dans le même temps, l’armée israélienne poursuit ses guerres contre le Hamas palestinien à Gaza et le Hezbollah au Liban, deux mouvements islamistes alliés de l’Iran, engagés ces derniers mois dans un cycle d’attaques et de ripostes avec Israël, qui font craindre une conflagration dans le pays. Moyen-Orient.

A quelques jours de l’élection présidentielle du 5 novembre aux Etats-Unis et malgré la pression internationale, les tentatives pour mettre un terme aux hostilités sont restées vaines.

Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé une offensive dévastatrice à Gaza, à sa frontière sud, après une attaque sanglante de ce mouvement contre son territoire le 7 octobre 2023. Il veut également neutraliser le Hezbollah sur sa frontière nord, après le mouvement libanais. a ouvert un front contre lui en soutien au Hamas.

>

Un Palestinien prépare des repas à distribuer aux Palestiniens déplacés devant un bâtiment rasé dans la ville de Gaza, au nord du territoire palestinien, le 2 novembre 2024 (AFP / Omar AL-QATTAA)

Dans ce contexte explosif, les Etats-Unis ont annoncé vendredi de nouveaux déploiements au Moyen-Orient, notamment des moyens de défense contre les missiles balistiques, des avions de combat et des bombardiers B-52, qui arriveront “dans les prochains mois” à la “défense d’Israël”. et comme un avertissement à l’Iran.

“Les ennemis, aussi bien les Etats-Unis que le régime sioniste (Israël, ndlr), doivent savoir qu’ils recevront certainement une réponse cinglante à leurs actions contre l’Iran et le front de résistance”, a prévenu Ali Khamenei à Téhéran.

– Drones lancés depuis l’Irak contre Israël –

Outre le Hamas et le Hezbollah, l’Iran soutient les rebelles Houthis au Yémen et les groupes armés en Irak, qui font partie de ce que Téhéran appelle « l’axe de résistance » contre Israël, qui occupe les territoires palestiniens depuis 1967.

>

Des partisans des rebelles Houthis du Yémen manifestent contre Israël à Sanaa, le 1er novembre 2024 (AFP / Mohammed HUWAIS)

Samedi, la « Résistance islamique en Irak », une coalition de groupes armés pro-iraniens, a revendiqué des attaques de drones vers Eilat, une ville du sud d’Israël au bord de la mer Rouge.

L’armée israélienne a déclaré avoir intercepté trois drones au-dessus de la mer Rouge venant de l’est.

Le 26 octobre, Israël a ciblé des sites militaires en Iran en représailles aux attaques de missiles iraniens contre le territoire israélien le 1er octobre.

“La réponse à l’agression de l’ennemi (du 26 octobre) sera donnée de manière ferme, réfléchie et puissante, et dépassera la compréhension de l’ennemi”, a menacé le porte-parole des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique d’Iran, Ali Mohammad Naini.

– « Apocalyptique » –

>

Palestiniens dans une rue dévastée de la ville de Gaza, le 2 novembre 2024 (AFP / Omar AL-QATTAA)

A la frontière sud d’Israël, l’armée israélienne a bombardé le nord de la bande de Gaza, notamment Jabalia et Beit Lahia, ainsi que le centre, notamment Nousseirat, où trois Palestiniens sont morts selon la défense civile.

L’armée, qui concentre depuis le 6 octobre son offensive dans le nord du territoire afin de neutraliser le Hamas, a affirmé avoir « éliminé des dizaines de terroristes à Jabalia ». Elle a également fait état d’opérations dans le sud et le centre du territoire assiégé et dévasté.

Tous les habitants du nord de Gaza courent « un risque imminent de mourir de maladie, de famine et de violence », ont averti vendredi des responsables des principales agences humanitaires de l’ONU. “La situation est apocalyptique.”

Israël bombarde continuellement ce territoire pauvre et exigu où la grande majorité des quelque 2,4 millions d’habitants ont été déplacés et vivent dans des conditions qualifiées de « désastreuses » par l’ONU.

Son offensive aérienne et terrestre a fait 43 314 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, et provoqué des destructions colossales et un désastre humanitaire.

L’attaque du Hamas du 7 octobre a fait 1.206 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes, dont des otages tués ou morts en captivité. Sur 251 personnes kidnappées, 97 restent otages à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée.

– Le Hezbollah lance des roquettes sur Israël –

>

Un policier israélien debout devant un bâtiment endommagé par des tirs de roquettes en provenance du sud du Liban, dans la ville de Tira, au centre d’Israël, le 2 novembre 2024 (AFP / JACK GUEZ)

Sur le front nord d’Israël, le Hezbollah a revendiqué la responsabilité de tirs de roquettes sur une base militaire près de Tel Aviv, une base pour les « industries militaires » au nord de Haïfa et d’autres cibles dans le nord d’Israël.

Au moins 19 personnes ont été blessées à Tira (centre) par la chute d’un projectile sur un bâtiment qui a été vidé, ont indiqué les autorités israéliennes, faisant état de l’interception de plusieurs roquettes.

Au lendemain des frappes israéliennes destructrices et meurtrières au Liban, l’armée israélienne a de nouveau bombardé samedi le sud du Liban, où ses forces sont engagées dans une offensive terrestre depuis le 30 septembre.

>

De la fumée s’élève du site d’une frappe israélienne qui a visé le village de Khiam, au sud du Liban, le 2 novembre 2024 (AFP/-)

Après un an d’échanges de tirs transfrontaliers, Israël a intensifié ses frappes sur les bastions du Hezbollah au Liban à partir du 23 septembre, affirmant vouloir neutraliser ce mouvement dans les régions frontalières et empêcher les tirs de roquettes pour permettre le retour de 60 000 personnes déplacées. dans le nord du pays.

Au moins 1.900 personnes ont été tuées depuis le 23 septembre au Liban, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :