Le match tendu entre la France et Israël dans deux semaines va forcément faire beaucoup parler dans la sphère politique.
Programmé au Stade de France le 14 novembre, le match entre la France et Israël commence à faire l’actualité. L’État hébreu est au cœur d’un conflit qui ne cesse de s’amplifier au Moyen-Orient, et ses offensives militaires, notamment aériennes, sont largement critiquées, y compris dans le monde occidental. Son équipe de football ne peut donc pas disputer ses matchs à domicile, malgré sa montée dans le groupe A de la Ligue des Nations, le plus fort niveau européen. A l’aller, l’équipe de France affrontait Israël en Hongrie, mais le retour aura lieu à Saint-Denis.
Une jauge revue à la baisse ?
Une tenue du match à laquelle le député La France Insoumise s’est farouchement opposé, demandant même l’annulation de la rencontre. “ Je souhaite que ce match n’ait pas lieu, conformément à l’article 4 des statuts de la FIFA qui explique que les droits humains universels doivent être respectés. La Fifa a parfois appliqué ces sanctions à d’autres pays, mais en revanche, lorsqu’il s’agit de la politique du gouvernement israélien, nous ne faisons absolument rien.a dénoncé Louis Boyard sur Sud Radio, à qui on a répondu que la réunion aurait lieu, même si des aménagements étaient possibles.
« La réunion aura lieu à Saint-Denis, et nous adapterons bien sûr le dispositif de sécurité. Une jauge qui baisse ? C’est quelque chose que nous étudions actuellement. », a déclaré Bruno Retailleau sur BFM. Le ministre de l’Intérieur aurait préféré que le match soit déplacé au Parc des Princes, avec une capacité d’accueil plus réduite et un meilleur contrôle possible, notamment dans les zones d’arrivée. A deux semaines du match, des décisions rapides devraient désormais être prises pour ce rendez-vous international qui sera très suivi, et pas seulement sur le plan footballistique.
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