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« Que le meilleur gagne », annonce Brice Donat avant de revenir

MSL : « Que le meilleur gagne », annonce Brice Donat avant de retrouver Poitiers

« Poitiers est la seule équipe à compter 15 joueurs professionnels en . » Son ancien entraîneur Brice Donat, désormais à Nice, estime que la formation de Ngapeth « est très complète. « . Il la retrouve le samedi 2 novembre 2024.

Après onze ans, les chemins se séparent entre Brice Donat et le Stade Poitevin. Avant de recevoir les coéquipiers d’Earvin Ngapeth, le nouvel entraîneur niçois est revenu sur son aventure poitevine et sa nouvelle vie sur la Côte d’Azur.

Votre début de saison est très bon (5e10pts). Comment l’expliquez-vous ?

Brice Donat : « Notre préparation a été très bonne. Nous avons gagné tous les matchs. La saison a débuté par une belle victoire contre Toulouse (3-1) et un revers contre Montpellier (3-2), une des meilleures équipes du championnat alors qu’on aurait pu gagner 3-1. Même au tie-break où nous étions 8-3. Après ce match, nous avons perdu notre capitaine (Ryley Barnes, un receveur-attaquant canadien). Nous avons décidé de construire autour de lui. C’était un moment fort de Tourcoing l’année dernière. Malheureusement, il s’est cassé l’épaule et sera absent toute la saison. Malgré ce revers, les bons résultats se poursuivent (3 victoires, 3 défaites au total). Dans le majeur sept actuel, j’ai lancé quatre jeunes. Ils n’avaient jamais débuté en Ligue A ou en Ligue B. Je vise les barrages avec cette équipe. »

Comment vous adaptez-vous à votre nouvel environnement ?

« Au moment où je vous parle, je suis torse nu en plein soleil sur ma terrasse (entretien réalisé jeudi en fin de matinée). J’avais déjà passé des années à Sète ou à Orange. A Nice, le climat est particulier. Il y a du soleil tous les jours. Toute la famille a trouvé ses marques sur la Côte d’Azur. C’est vraiment une vie très agréable. »

Dans quel état d’esprit abordez-vous cette rencontre face à votre ancien club ?

« Que le meilleur gagne. » J’ai passé onze ans de ma vie à Poitiers. Il y aura forcément des liens. Mon plus jeune a douze ans. Il ne connaissait pratiquement que Poitiers. J’ai quitté l’Elite, nous étions en demi-finale de Coupe d’Europe. Aujourd’hui, le club est en Ligue A. Ce n’est pas là par hasard. C’est le fruit de onze années de travail acharné avec des dirigeants et toute une bande de bénévoles remarquables. J’ai beaucoup d’amis là-bas. Une quinzaine de Poitevins viendront voir le match. C’est assez incroyable. Je n’ai eu que de bonnes années. Dans chaque aventure, il doit y avoir un début et une fin. »

Comment jugez-vous cette équipe poitevine renouvelée autour du double champion olympique Earvin Ngapeth ?

« Poitiers fait partie des très bonnes équipes de ce championnat. Le club avait constitué une équipe compétitive. Et finalement, en septembre, trois nouveaux joueurs sont arrivés. Le meilleur libéro du championnat l’an dernier (Franco Massimino), l’un des meilleurs talents français du centre (Simon Magnin) et bien sûr l’un des meilleurs joueurs du monde (Earvin Ngapeth). Son arrivée a fait parler le volley en France. Les gens viennent au cinéma (billetterie fermée à Nice) pour voir le champion olympique. Poitiers est une équipe très complète. Toutes les positions sont doublées ou plus. Poitiers est la seule équipe à compter 15 joueurs professionnels en France (9 à Nice, 8 actuellement avec la blessure de Barnes). Heureusement, j’ai le centre de formation. Je m’étonne que cela n’ait pas encore commencé à Poitiers. J’espère qu’il ouvrira pour la rentrée. »

Samedi 2 novembre à 19h, Salle Gianmarchi.

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