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Près de Toulouse, les voitures de deux entraîneurs de football U11 incendiées à une heure d’intervalle dans la nuit

l’essentiel
Les voitures de deux entraîneurs de football de l’US Colomiers ont été incendiées à une heure d’intervalle dans la nuit du lundi 28 au mardi 29 octobre, à 20 kilomètres l’un de l’autre. Qui voulait se venger ?

Qui en veut aux éducateurs du football de l’US Colomiers ? Les faits sont trop similaires pour être une coïncidence. Deux incendies criminels ont éclaté dans la nuit de lundi à mardi dans l’ouest de Toulouse. Les véhicules de deux autocars de la catégorie U11 (moins de 11 ans) ont pris feu à une heure d’intervalle.

Et les deux hommes sont loin d’être voisins puisque l’un d’eux habite à Colomiers et l’autre dans une commune située à une vingtaine de kilomètres de là. Des attaques ciblées, dont l’une aurait pu avoir de graves conséquences si un membre de la famille n’avait pas remarqué, en pleine nuit, l’incendie qui venait de se déclencher, qui a attaqué le garage de leur maison et a failli coincer une famille en pleine nuit. des flammes.

Depuis les événements, des voix s’élèvent pour évoquer la vengeance d’une famille frustrée par la politique considérée par certains comme « élitiste » du club qui « sélectionne les enfants dès le plus jeune âge au point d’en exclure certains ». n’est pas TFC. Il ne faut pas oublier que c’est un club amateur.

Droit de rétractation pendant 10 jours

Le président, Florian Ait-Ali, a été informé des événements. « Ils ont évidemment le plein soutien du club », explique-t-il. “On peut en effet imaginer que le faisceau de coïncidences soit lié au football.”

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Le club a pris une décision radicale : « Dès ce jeudi soir, à minuit, nous exercerons le droit de retrait de tous les éducateurs pendant dix jours. C’est-à-dire qu’il n’y aura pas d’entraînement ni de matches d’aucune équipe à l’exception de l’équipe première masculine, de l’équipe première féminine et de l’équipe nationale des 19 ans.

Le président assume : « C’est un acte fort de notre part en soutien aux éducateurs, quitte à risquer des sanctions de la Ligue, du District. La violence dans le sport doit cesser. Ce sont des volontaires qui font des choix qui plaisent ou qui ne plaisent pas mais ils ne doivent pas subir une telle répression. Je ne peux pas laisser tomber.

Pour Florian Ait-Ali, ces événements « ne reflètent pas l’ambiance du club ». Il espère que la question sera « rapidement clarifiée ».

Il y a déjà quatre ans, un éducateur de Colomiers avait été violemment battu lors d’un tournoi. Il a ensuite expliqué l’attaque par « ses choix sportifs ».

 
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