News Day FR

Nord-Coréens à Koursk, torture en Russie… Le point du soir

Washington affirme avoir détecté un « petit nombre » de soldats nord-coréens dans la région de Koursk, non loin de la frontière avec l’Ukraine. “Deux mille” d’autres combattants seraient sur le point de les rejoindre.

Le rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme a présenté mardi un rapport montrant ce qui suit : “généralisation” du recours à la torture comme moyen de répression.

En Géorgie, la commission électorale a annoncé le lancement d’une opération de recomptage partiel des voix, suite à des allégations de fraude lors des élections législatives. La Russie a rejeté toute ingérence de sa part dans le vote.

Faisons le point sur les événements qui ont marqué ces dernières heures.

Lire aussi : nouvelle vague de mobilisation, avancée russe… Mise à jour

Un “petit nombre” de soldats nord-coréens à Koursk selon le Pentagone

Les États-Unis ont déclaré mardi avoir détecté un « petit nombre » de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, à la frontière avec l’Ukraine. Il s’agit de la première confirmation par Washington d’un déploiement militaire nord-coréen dans la région, où les forces ukrainiennes mènent une offensive depuis août et contrôlent plusieurs centaines de kilomètres carrés de territoire russe.

Il y a « Des indications indiquent qu’un petit nombre d’entre eux se trouvent déjà dans la région de Koursk, avec environ deux mille autres » arrivent, a déclaré le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder, lors d’une conférence de presse. “Nous craignons qu’ils aient l’intention d’utiliser ces forces pour combattre les Ukrainiens, ou au minimum pour soutenir des opérations de combat contre les Ukrainiens dans la région de Koursk”, a ajouté le porte-parole.

Lire aussi : Guerre en Ukraine : ce que l’on sait des soldats nord-coréens envoyés en Russie

Un expert de l’ONU dénonce la “généralisation” de la torture en Russie

L’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022 a conduit à “généralisation” torturer comme « moyens de répression » en Russie, où la pratique existait déjà “enraciné” depuis des décennies, déplore le rapport d’un expert de l’ONU présenté mardi.

” Évidemment “, répression ou torture “cela existe depuis 30 ans, ce n’est pas un phénomène nouveau en Russie”, a commenté Mariana Katzarova, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Russie, lors d’une conférence de presse.

“Mais maintenant, après l’invasion à grande échelle (de l’Ukraine), c’est devenu une stratégie concertée, un outil pour étouffer l’espace civique, pour faire taire les opposants à la guerre ou les dissidents, tous ceux qui ne sont pas d’accord avec la politique et les autorités russes.” sur l’Ukraine, a-t-il ajouté.

Son nouveau rapport, présenté mardi à l’Assemblée générale de l’ONU, constate que la torture est devenue un outil de répression. « à l’intérieur du pays et agression à l’extérieur ».

Le document mentionne spécifiquement un « torture psychologique » dit Shizo, “cellule disciplinaire individuelle” dans laquelle certains opposants sont placés en isolement, comme Alexeï Navalny, décédé en prison en février 2024, ou internés dans des services psychiatriques.

Recomptage partiel des votes en Géorgie après des allégations de fraude électorale

La Commission électorale géorgienne a annoncé mardi un recomptage dans 14 % des bureaux de vote, après que l’opposition pro-européenne a accusé de fraude le parti au pouvoir, qui a revendiqué la victoire aux élections législatives samedi.

Depuis samedi soir, l’Union européenne, les Etats-Unis et les observateurs internationaux le dénoncent. « pressions » pendant le vote. L’opposition juge les élections “volé” et refuse de reconnaître les résultats. Dans ce contexte, un nouveau dépouillement partiel des votes a dû être organisé dans la journée. Autorités géorgiennes « procédera à un recomptage des votes dans cinq bureaux de vote choisis au hasard dans chaque circonscription », C’est ce qu’a annoncé la Commission électorale.

A l’invitation de l’opposition et de la présidente géorgienne pro-européenne Salomé Zourabichvili, en rupture avec le gouvernement, des dizaines de milliers de Géorgiens ont manifesté pacifiquement lundi soir à Tbilissi, pour dénoncer le résultat des élections législatives. Dans un entretien à l’AFP, Salomé Zourabichvili avait dénoncé les méthodes de fraude quelques heures plus tôt : sophistiqué”, semblable, selon elle, à ce qui se pratique en Russie.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a rejeté cette proposition. “accusations infondées” et a réfuté toute ingérence de son pays dans le processus électoral.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :