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Les services d’incendie et paramédicaux adoptent un nouveau système de répartition

Le Service d’incendie et paramédic de Winnipeg (WFPS) espère lancer un nouveau système de répartition l’année prochaine pour mieux répondre au nombre croissant d’appels reçus à son centre de communication 911.

Le WFPS a reçu 109 558 appels d’urgence liés aux soins médicaux en 2023, contre 81 241 en 2018.

Le nombre d’appels liés aux incendies et aux opérations de secours est également en augmentation : alors qu’il y avait 18 966 appels en 2018, ils étaient 20 630 en 2023, selon les données du Service.

Nous avons constaté une augmentation considérable de tous nos appels, du médical aux pompiers en passant par les secours.déclare le chef adjoint des opérations de sauvetage et de la formation à WFPSScott Wilkinson.

Le chef adjoint des pompiers, Scott Wilkinson, constate l’augmentation significative des appels et son impact sur les pompiers et les ambulanciers paramédicaux.

Photo : Radio-Canada / Travis Golby

Il explique que le Service note une augmentation de la violence et que le volume d’appel lui-même représente une difficulté.

Nous sommes confrontés à un burn-out chez certains de nos collaborateurs en raison du nombre d’appels.

Une citation de Scott Wilkinson, chef adjoint des opérations de sauvetage et de la formation, WFPS

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Passer de deux à cinq catégories

Les modifications apportées au système de répartition des appels augmenteront le nombre de catégories d’intervention d’urgence de deux à cinq.

Actuellement nos catégories d’appels sont : Priorité 1, lumières et sirènes, et Priorité 2, pas de lumières ni sirènes.explique le chef adjoint des opérations et de la formation paramédicales, Ryan Sneath.

Nous passerons donc à cinq catégories prioritaires.

Une citation de Ryan Sneath, chef adjoint des opérations et de la formation paramédicales

L’objectif est de s’assurer que les équipes sont disponibles et peuvent répondre aux urgences critiques ou aux appels de priorité 1 en moins de 9 minutes.

Sur la base des informations fournies par les appelants, le reste des appels sera classé dans les quatre autres catégories.

Ryan Sneath précise que, dans ces catégories, les équipes n’utiliseront pas de lumières ni de sirènes pour se rendre sur les lieux.

Une partie de ces appels sera acheminée vers un ambulancier paramédical du centre de répartition, qui déterminera s’il est nécessaire d’envoyer une équipe ou s’il est possible d’aider la personne par téléphone.

Selon Ryan Sneath, il est probable que le système est mis en œuvre au début de l’année prochaine.

Certains appels sont déjà redirigés vers les ambulances communautaires. On estime que Environ 15 000 incidents seront traités par ces ambulanciersselon Ryan Sneath.

Le nouveau système réduira également le nombre de fois où les équipes doivent arrêter la circulation avec des feux et des sirènes, car cela provoque parfois des accidents.

Ces types d’accidents peuvent entraîner des blessures non seulement au public, mais également au personnel d’urgence. La démarche est donc double, d’une part, pour devenir plus efficace, mais aussi pour nous permettre de déployer nos véhicules de manière plus sûre..

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Le chef adjoint des opérations et de la formation paramédicales, Ryan Sneath, affirme que le nouveau système devrait être en place au début de l’année prochaine.

Photo : Radio-Canada / Travis Golby

Ryan Sneath ajoute que le nouveau système sera basé sur des preuves recueillies sur cinq ans.

Une augmentation expliquée

Selon Christian Schmidt, chef du Service d’incendie et des services paramédicaux de Winnipeg, plusieurs facteurs expliquent l’augmentation des appels au service.

Il cite la croissance démographique, le vieillissement de la population, la toxicomanie et les problèmes socio-économiques. responsable d’une partie du volume d’appels au WFPS.

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Christian Schmidt explique qu’une partie de la solution à ce problème serait de travailler avec l’organisme communautaire du centre-ville. Partenariat pour la sécurité communautaire du centre-ville (DCSP), car les travailleurs de proximité sont bien placés pour apporter une assistance à ceux qui en ont besoin.

Plus tôt ce mois-ci, le maire de Winnipeg, Scott Gillingham, a déclaré qu’il envisageait l’idée d’établir une ligne d’écoute en cas de crise en santé mentale.

Christian Schmidt estime que de tels programmes peuvent libérer les services d’intervention d’urgence permettre aux ambulanciers, aux pompiers et aux policiers de se concentrer sur d’autres types d’interventions.

Avec les informations d’Alana Cole

 
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