jeLa loi, telle que nous la comprenons, accorde un délai de 90 jours avant son entrée en vigueur. Nous sommes en contact avec les autorités israéliennes. Le secrétaire général (…) a envoyé il y a quelques heures une lettre au Premier ministre israélien pour souligner ses inquiétudes, les questions soulevées concernant le droit international”, a déclaré le porte-parole du chef de l’ONU, Stéphane Dujarric, espérant que la loi soit L’interdiction approuvée lundi par le parlement israélien de l’agence en Israël « ne sera pas appliquée ».
Dans la lettre consultée par l’AFP, Antonio Guterres réitère que si la loi est appliquée, elle aura des « conséquences dévastatrices » pour les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, étant donné qu’« il n’existe actuellement aucune alternative réaliste à l’UNRWA qui puisse fournir de manière adéquate des services et des services ». l’aide demandée.
« Je vous appelle, ainsi que le gouvernement israélien, à éviter des conséquences aussi dévastatrices et à permettre à l’UNRWA de poursuivre ses activités dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est, conformément à ses obligations en vertu du droit international. »
L’agence a été créée en décembre 1949 par l’Assemblée générale des Nations Unies au lendemain du premier conflit israélo-arabe, peu après la création de l’État d’Israël en mai 1948.
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UNRWA, la ruine d’Israël
Considéré comme irremplaçable par l’ONU, c’est la ruine d’Israël, qui l’accuse d’être infiltré par des membres du mouvement islamiste Hamas, à l’origine des attentats du 7 octobre.
Antonio Guterres souligne dans sa lettre que, selon le droit international, « une puissance occupante » doit mettre en place des mécanismes visant à aider la population des territoires occupés.
Puisque « la cessation des activités de l’UNRWA laisserait les réfugiés palestiniens sans l’assistance essentielle dont ils ont besoin », Israël, « en tant que puissance occupante, continue de devoir veiller à ce que les besoins de la population soient satisfaits », insiste le Secrétaire général, affirmant que Israël est lié dans ses obligations envers l’UNRWA par un accord conclu avec l’ONU en 1967 et par la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies « qui s’applique à l’UNRWA ».
« Israël ne peut pas invoquer les dispositions de son droit national », y compris la loi votée pour interdire l’UNRWA, « pour justifier son manquement à ses obligations en vertu du droit international », écrit Antonio Guterres, qui s’engage à informer l’Assemblée générale des Nations Unies qu’il peut prendre des mesures. “une action appropriée”, évoquant notamment un éventuel recours devant la Cour internationale de Justice.
“Israël continuera à faciliter l’aide humanitaire à Gaza conformément au droit international, mais l’UNRWA a échoué dans son mandat et n’est plus l’agence appropriée pour ce travail”, a réagi l’ambassadeur israélien à l’ONU Danny Danon, accusant l’agence d’être ” une branche du Hamas.
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