Les responsables iraniens ont également parlé de vengeance pour l’assassinat sur leur territoire, attribué à Israël, d’Ismaïl Haniyeh, alors chef du Hamas.
Compte tenu du contexte régional explosif, le gouvernement iranien a proposé « une augmentation significative de plus de 200 % du budget militaire du pays », a indiqué sa porte-parole Fatemeh Mohajerani.
Il s’agit du prochain exercice fiscal iranien commençant le 21 mars 2025.
Le porte-parole du gouvernement n’a pas précisé le montant qui sera alloué aux dépenses militaires l’année prochaine.
Selon l’agence officielle IRNA, l’essentiel du budget militaire du pays a été alloué aux Gardiens de la révolution, la puissante armée idéologique chargée de défendre le régime de la République islamique.
L’autre partie de ce budget était répartie entre l’état-major général des forces armées et l’armée régulière.
Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), référence dans le secteur, les dépenses militaires de l’Iran en 2023 se sont élevées à environ 10,3 milliards de dollars (9,5 milliards d’euros). Ce chiffre n’inclut pas les dépenses consacrées aux Gardiens de la révolution.
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