Plusieurs intervenants régionaux se sont relayés au micro lors d’une conférence de presse qui a duré plus d’une heure au cours de laquelle les appels à la mobilisation se sont multipliés, sans toutefois, pour l’instant, identifier des engagements clairs et des objectifs précis. L’initiative s’inspire de ce qui a déjà été fait à Montréal avec Partenariat climat Montréal et au Québec avec Québec capitale climat.
« Vous aurez de nos nouvelles bientôt », a déclaré Murielle Laberge, coprésidente du BCP et rectrice de l’UQO. Nous aurons des objectifs et nous serons tenus responsables. Nous mesurerons l’impact de nos engagements et veillerons à les respecter. Vous connaîtrez nos engagements et pourrez suivre nos actions.”
Les deux grands chantiers sur lesquels le CPO voudra agir en premier sont les transports et le bâtiment, soit les deux principaux secteurs d’activité émetteurs de gaz à effet de serre. Un comité directeur réunissant des acteurs clés de la région travaillera un comité de mobilisation et deux « champions de chantier ». Ensemble, ils « co-construiront » les engagements qui seront pris par le CPO dans les semaines et mois à venir. Les scientifiques de l’UQO participeront à l’élaboration des mesures à mettre en place. La communauté philanthropique, dont la Fondation Choquette-Legault, sera sollicitée pour participer financièrement à la mise en œuvre des différentes initiatives.
Le directeur général de MOBI-O, Patrick Robert-Meunier, dirigera le projet de mobilité, tandis que Sylvain Bertrand, président de BBL Construction, responsable notamment du projet Destination Vanier, à Aylmer, dirigera pour sa part le projet de construction. « Que Sylvain Bertrand ait décidé de se faire un champion de la question du logement est extrêmement significatif », a déclaré Mme Laberge. Elle a déjà mobilisé de nombreux entrepreneurs pour co-construire des engagements dans ce secteur. Nous avons vu la liste des sujets qu’ils souhaitent aborder ensemble et ils sont très ambitieux.”
Le directeur général du Conseil régional de l’environnement et du développement durable de l’Outaouais (CREDDO) et membre du comité directeur du CPO, Benoît Delage, a rappelé que les entreprises du secteur de la construction savent qu’il y a des gains à faire en matière d’énergie. efficacité . “Là, nous aurons un canal qui permettra une discussion continue, année après année, sur les nouvelles technologies disponibles et les possibilités de financement”, a-t-il expliqué.
La mairesse de Gatineau, Maude Marquis-Bissonnette, a déclaré qu’elle voit le CPO comme un « engagement fort » qui permettra aux différents acteurs régionaux de s’entendre sur les priorités régionales à proposer dans la lutte aux changements climatiques. “L’idée est de dire que désormais nous allons collectiviser les actions”, a-t-il résumé. Nous créons un espace d’échange et de concertation. C’est vraiment le début de quelque chose.”
Josée Lusignan, présidente de Good4.Global Company et coprésidente du CPO, a souligné que de nombreuses entreprises retardent la mise en œuvre des actions parce qu’elles ne savent pas par où commencer. « Le PCO – a-t-il déclaré – permettra aux entreprises de partager des idées et des connaissances et de travailler sur des projets communs. Nous attendons des actions très concrètes dont nous pouvons tous être fiers ensemble.”
Rock Poulin, vice-président de Global4.GLobal et membre du comité directeur du PCO, a ajouté qu’il est de la responsabilité de chacun de donner de l’espoir aux enfants qui s’inquiètent de l’avenir qui leur restera. «J’ai peur», dit-il. J’ai la chienne, comme tous ces jeunes qui ont de l’écoanxiété. Nous n’avons pas le droit de laisser un enfant se coucher effrayé. J’ai peur et j’en ai aussi marre de ne pas voir de solution qui puisse avoir des conséquences concrètes. Nous recherchons des résultats et le CPO proposera des actions et des résultats.
Chaque année, un sommet régional sera organisé pour faire le point sur les actions menées par le CPO.
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