Dimanche soir, La Une diffuse un nouveau téléfilm centré sur le BFG-37, une brigade de gendarmerie du Val de Loire alliant compétences terrestres et nautiques.
A la tête de la « Brigade fluviale », Thomas Jouannet (54 ans) incarne le commandant Victor Flaubert. Il revient pour nous sur un tournage très… humide !
Cette brigade fluviale existe-t-elle vraiment ?
Il en existe plusieurs, dont un à Paris et un à Tours et nous avons rencontré certains de leurs conseillers. Pour le spectateur, observer une brigade fluviale s’entraîner dans une piscine et suivre une enquête se déroulant sur les bords de la Loire apporte une touche d’originalité supplémentaire.
Lors de la préparation du rôle, le nom du personnage est-il important ?
Cela peut donner des informations intéressantes sur le personnage comme ses origines sociales. Dans ce téléfilm, Victor Flaubert, qui est un nom qui sonne juste, fait écho un peu à la littérature et à l’écrivain Gustave Flaubert.
Qu’est-ce qui vous a attiré chez Victor ?
Sa complexité. Derrière l’image parfaite du gars qui dirige très bien sa brigade se cache un homme en grande souffrance refusant de montrer sa douleur d’avoir perdu sa femme. Incapable de surmonter son chagrin, il se révèle inutile et maladroit avec son fils. Pour éviter d’affronter la réalité, il se réfugie dans le travail.
Vous aimez jouer ces figures aux multiples facettes ?
J’adore ! Même s’il reste un flic qui incarne le rang et l’autorité, il est aussi et avant tout un être humain avec ses forces, ses faiblesses, ses défauts, ses qualités. Les exécuter est ce que j’aime le plus.
Avez-vous facilement intégré le côté sportif du rôle ?
Nous avons tous dû franchir le pas ! Lors du casting, la réalisatrice Bénédicte Delmas nous a demandé si nous savions nager. Avant le tournage, elle nous a obligé à faire plusieurs séances de piscine ! Cet ex-moniteur de natation nous a concocté une remise à niveau d’une intensité redoutable, mais totalement indispensable pour espérer nous voir atteindre le niveau de Léon Marchand ! (Rire)
Comment se sont déroulées les scènes d’action ?
Bien ! C’est sympa de jouer des scènes physiques qui demandent un investissement total de notre part pour vraiment s’immerger dans le personnage. Plonger dans la piscine avec une eau qui ne dépasse pas 6°C est à la fois un grand plaisir et une douleur !
Est-ce qu’être ensemble à la piscine vous a aidé à vous mettre nu ?
Absolument ! D’autant plus qu’on était habillés de petits maillots de bain que plus personne n’ose porter ! (Rires) Si on tourne une suite, je vais m’entraîner comme un fou pour coller au poste les petits enfants qui sont mes partenaires. C’est drôle car entre nous, on se livre à une sorte de compétition qui reste toujours bon enfant.
Seriez-vous heureux si ce téléfilm devenait une série ?
Bien sûr ! Tout le groupe serait heureux de se retrouver pour d’autres aventures fluviales.
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