Hachem Safieddine a été déclaré mort par le Hezbollah, mercredi 23 octobre. Il était pressenti pour prendre la tête du mouvement islamiste libanais. Le Hezbollah est considéré comme le protecteur du Liban par l’ayatollah Ali Khamenei. Ce dernier a déclaré que le Hezbollah est « le plus grand bouclier contre l’avidité du régime sioniste ».
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré jeudi que le Hezbollah, soutenu financièrement et militairement par Téhéran, était “le plus grand défenseur du Liban” contre Israël, qui bombarde le pays depuis un mois pour neutraliser le mouvement. L’armée israélienne a lancé le 23 septembre une campagne de frappes aériennes intenses contre les bastions du Hezbollah au Liban et mène depuis le 30 septembre des opérations terrestres dans le sud.
« Le Hezbollah a su protéger le Liban du danger de désintégration »
Depuis, au moins 1.552 personnes ont été tuées dans le pays, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles, tandis que l’ONU a recensé quelque 800.000 personnes déplacées. “Le Hezbollah est le plus grand défenseur du Liban et le plus grand bouclier contre l’avidité du régime sioniste, qui vise depuis longtemps la désintégration du Liban”, a assuré le chef de l’Etat iranien. Depuis la création de la République islamique en 1979, l’Iran a fait du soutien à la cause palestinienne l’un des piliers de sa politique étrangère. Ses dirigeants ne reconnaissent pas l’État d’Israël, qualifié d’« entité sioniste ».
L’ayatollah Ali Khamenei a réagi dans un communiqué à la confirmation mercredi par le Hezbollah de la mort de Hachem Safieddine, censé diriger le mouvement après la mort de Hassan Nasrallah dans un bombardement israélien fin septembre. L’armée israélienne a annoncé avoir « éliminé » Hachem Safieddine lors d’une frappe près de Beyrouth début octobre. « Le Hezbollah, grâce au tact et au courage de dirigeants comme lui, a pu protéger le Liban du danger de désintégration », a souligné le guide suprême iranien.
Ces propos ont été tenus le jour où la France organisait à Paris une conférence internationale de soutien au Liban, pays placé sous mandat français de 1920 à 1946. Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi à un cessez-le-feu « au plus vite » au Liban et à aider les Libanais à « reprendre le contrôle de leur destin ». “Nous exigeons que le Hezbollah cesse ses provocations (…) et ses frappes aveugles” contre Israël, a affirmé le président français.
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