Plusieurs épisodes politiques ont marqué l’affaiblissement progressif du cordon sanitaire dans le nord du pays. On rembobine.
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Responsable du pôle Idées
Par Marine BuissonPublié le 21/10/2024 à 17h26
Temps de lecture : 2 minutes
LL’exception belge vole en éclats le 19 octobre. Alors que tous les regards sont tournés vers Denderleeuw, petite ville de Flandre orientale, c’est de Ranst que vient le coup de massue : le cordon sanitaire politique est brisé. Dans cette commune de la province d’Anvers qui compte à peine 20.000 habitants, deux listes locales, le PIT et Vrij Ranst, annoncent s’associer au Vlaams Belang pour diriger la commune. Les justifications sont pour le moins paresseuses : « J’ai essayé de contacter des membres de la N-VA, jusqu’à six fois, mais ils n’ont jamais répondu, nous avons donc choisi d’autres partenaires », justifie le nouveau maire Bart Goris (libéral). Très vite, tant le CD&V que l’Open VLD – dont sont issus certains membres des listes PIT et Vrij Ranst – ont annoncé l’exclusion des élus qui ont osé franchir le Rubicon et former une coalition avec l’extrême droite flamande.
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