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A Verberie, on pleure Jean-Louis Gaillet, tué à la tronçonneuse le jour de son anniversaire, ce samedi 19 octobre

Jean-Louis Gaillet était bien connu à Verberie. – Photo : Facebook/FBV.

«Il était un ami pour moi et pour beaucoup d’entre nous à Verberieconfie Aurélien Cournil. Je suis profondément choqué par le barbarisme que rien ne peut justifier. Ce dernier anniversaire est bien triste. Repose en paix Jean-Louis. Votre gentillesse, vos bons mots manqueront à tous ceux que vous laissez derrière vous. J’ai encore du mal à réaliser que cela est vrai. Je n’arrive pas à croire que tu sois parti comme ça. J’ai du mal à croire que l’Homme soit capable d’entretenir des desseins aussi sombres. J’espère que le fou qui vous a si brutalement ôté la vie répondra pleinement de ses actes. Son acte est impardonnable. S’il est une chose que la violence ne peut détruire, c’est bien celle-là : l’immortalité de l’amitié, la persistance de la mémoire. Tu vas nous manquer.

Les hommages se multiplient

Quelques heures après le drame qui a frappé Verberie, ce samedi 19 octobre, en fin de matinée, les hommages se sont multipliés. Il faut dire que Jean-Louis Gaillet, tué le jour de ses 77 ans, était très connu dans cette commune de quelque 3 800 habitants située non loin de Compiègne. De plus, les circonstances de sa mort sont absolument cruelles : selon des témoins, l’agresseur a utilisé une tronçonneuse pour tuer son voisin.

« Jean-Louis a présidé comité des fêtes de Verberie, se souvient un habitant de l’avenue René-Firmin, artère principale du village. Et il a fait un peu de politique… » Il figurait en effet sur la liste conduite par Philippe Deppe, à l’occasion du élections municipales de 2020.

Un suspect rapidement arrêté

«C’était mon ami», a déclaré Virginie. Je ne réalise pas. C’est tellement difficile. Un sentiment partagé par nombre d’internautes, dont la plupart expliquent ne pas comprendre comment l’agresseur a pu être en liberté. On raconte en effet, à Verberie, que le suspect souffrait de problèmes psychiatriques et qu’il avait passé longtemps dans l’établissement spécialisé de Fitz-Jamesprès de Clermont. Une thèse que Loïc Abrial, le procureur de la République de Senlis, n’a pas confirmé en début d’après-midi. « L’enquête ne fait que commencer », dit-il simplement.

Le principal suspect a été arrêté peu après les faits. Sans résistance. Il doit au préalable être examiné par des médecins pour vérifier que son état est compatible avec une garde à vue…

 
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