Les membres du G7 soutiennent Kiev « sur la voie irréversible de son intégration euro-atlantique, y compris son entrée dans l’OTAN »

Les ministres de la Défense des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, du Japon, du Royaume-Uni, du Canada et de l’Italie sont actuellement à Naples pour discuter de la guerre en Ukraine, de la crise au Proche-Orient et de la situation sécuritaire dans la région Asie-Pacifique. Étaient également présents en Italie le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, et le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

A lire aussi :
Guerre en Ukraine : « Premier pas vers une guerre mondiale », ce que l’on sait de l’envoi de troupes nord-coréennes en soutien à l’armée russe

Tout le monde s’est concentré sur la situation du peuple ukrainien, bientôt confronté à son troisième hiver de guerre, et sur la douleur de l’invasion russe. Ils ont réaffirmé leur « soutien indéfectible à la liberté, à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, aussi longtemps que nécessaire », soulignant leur « intention de continuer à fournir une assistance à l’Ukraine, notamment militaire, à court et à long terme ».

A lire aussi :
Guerre en Ukraine : six militaires russes ayant fui le conflit obtiennent un titre de séjour temporaire en France

Le G7 a approuvé en juin un programme de prêt de 50 milliards de dollars à Kiev, tirant les bénéfices des intérêts sur les avoirs russes gelés. Mais l’aide occidentale montre un peu partout des signes de faiblesse et les Etats-Unis, en cas de victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle de novembre, pourraient revoir radicalement leur politique. Le G7, ont en outre indiqué les ministres, « soutient l’Ukraine sur la voie irréversible de son intégration euro-atlantique, y compris son entrée dans l’OTAN ». Présentant cette semaine son « plan de victoire », le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté l’Alliance atlantique à inviter Kiev.