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Industrie. Airbus va supprimer jusqu’à 2 500 emplois dans sa branche défense et espace

Nouveau signe de la mauvaise passe que traverse l’industrie aérospatiale européenne, Airbus compte supprimer jusqu’à 2 500 emplois dans sa branche de production de satellites, ce qui pèse sur ses performances financières.

Cette annonce faite mercredi à l’AFP, par une Source proche des discussions entre la direction et les syndicats du géant industriel européen, n’a pas été confirmée par la direction d’Airbus, qui s’est refusée à tout commentaire dans l’immédiat.

Les termes restent à clarifier

L’entreprise, selon la Source proche des discussions qui s’est exprimée sous couvert d’anonymat, a commencé mercredi matin à informer les organisations syndicales de ses projets, qui concernent l’ensemble de la division « Défense et Espace » et pas seulement le spatial.

De leur côté, les principaux syndicats français d’Airbus contactés n’ont pas souhaité communiquer avant les informations de leurs représentants prévues dans l’après-midi.

Les modalités de ces réductions d’effectifs, dans une division qui emploie actuellement quelque 35.000 personnes et connaît une baisse de la demande pour les activités spatiales, n’ont pas été précisées dans l’immédiat, selon la Source proche des discussions.

Bénéfice divisé par deux

Numéro un mondial des satellites de télécommunications, Airbus se retrouve en grande difficulté tout comme Thales, autre poids lourd du secteur qui avait déjà annoncé au printemps un plan de redéploiement au sein du groupe de 1.300 postes de sa branche spatiale Thales Alenia Space.

Plombé par de nouvelles charges pour son activité spatiale, Airbus a vu son bénéfice divisé par deux au premier semestre. « Notre performance financière de mi-année reflète principalement les dépenses importantes liées à nos activités spatiales. Nous travaillons à résoudre les causes profondes de ces difficultés », a déclaré le président exécutif Guillaume Faury lors de la publication des résultats en juillet.

L’avionneur avait déjà prévenu fin juin qu’il devait constituer une nouvelle provision “de l’ordre de 900 millions d’euros” au premier semestre liée à la revue des coûts de développement et aux perspectives commerciales attendues de certains programmes de satellites de télécommunications. et la navigation. Ce montant a finalement été affiné à 989 millions d’euros, au fur et à mesure de la poursuite de l’examen programme par programme.

 
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