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Northvolt : Fitzgibbon pense que de « mauvaises informations » ont été diffusées

De retour à la vie civile, l’ancien « superministre » Pierre Fitzgibbon, qui a quitté ses fonctions le mois dernier, a évoqué la déception, voire la frustration, qu’il ressentait à l’égard de certains journalistes, notamment au sujet de Northvolt.

En interview dans l’émission Tout peut arriversur les ondes d’ICI Première et maintenant sur les ondes d’ICI RDI, l’ancien ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie est revenu au micro de Marie-Louise Arsenault sur certaines critiques qu’il avait déjà formulées contre le wokisme et le militants derrière la couverture médiatique du projet Northvolt et de l’industrie des batteries.

Aujourd’hui, nous avons tellement d’informations venant des médias, les conclusions sont parfois mal tiréesa indiqué l’ancien député de Terrebonne.

Il y a plusieurs journalistes qui ne rapportent pas tous les faits et qui ont des opinions, qui font campagne. […] Mettons tous les faits au clair, puis nous pourrons conclure.

Une citation de Pierre Fitzgibbon, ancien ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie

Tout peut arriver est diffusé le samedi à la radio à 16 h sur ICI Première et à 19 h à la télévision sur ICI RDI.

Présente sur le plateau, la journaliste et animatrice Noémi Mercier a commenté ces propos, plus particulièrement ceux concernant Northvolt.

Les faits n’étaient pas non plus tous connus. C’est un fichier [dans lequel] le gouvernement a été critiqué pour son manque de transparence et son opacitéa indiqué Mme Mercier, qui a déjà accueilli Le Fil 17 sur Noovo.

[Vous reprochez] aux journalistes qu’ils ne disposent pas de tous les faits, alors que le gouvernement ne révèle pas tous les faits.

Une citation de Noémi Mercier, journaliste et animatrice

Peut-être, mais certaines choses avancées n’étaient pas vraies. Dans le cas de Northvolt en particulier, il y avait, à mon avis, de mauvaises informations. Il y avait une mauvaise communication des deux côtésrépondit le ministre.

Je pense que blâmer le gouvernement est un peu trop facile.

L’ancien ministre Pierre Fitzgibbon a parfois, au cours de sa carrière politique, critiqué certains journalistes pour leur activisme. Il revient sur le sujet au micro de Marie-Louise Arsenault, à l’émission « Tout peut arriver ».

Une relation parfois compliquée avec les journalistes

En mars dernier, Le Devoir avait révélé que Pierre Fitzgibbon, alors ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, s’en était pris aux travaux d’Alexandre Shields, Devoiret Thomas Gerbet, de Radio-Canada.

Shields et Gerbet sont, à mon avis, des journalistes « militants » de mauvaise foi qui déforment les faits pour faire passer leur message. Heureusement, ils n’influencent pas la population. Mais j’ai dû déplorer qu’ils déforment les faitsa-t-il dénoncé dans une réponse par courriel envoyée à Alain Gaulin, avocat et membre du Mouvement d’action régionale pour l’environnement, qui a dénoncé le attaques personnelles lancée par le gouvernement contre les journalistes.

Fin février, M. Fitzgibbon avait déjà exprimé son mécontentement quant à la couverture médiatique du secteur des batteries, affirmant que les gens qui veulent inventer des histoires devraient écrire des romansen référence aux journalistes.

En 2022, un journaliste de Journal de Montréal avait tenté de contacter Pierre Fitzgibbon pour l’interroger sur un don personnel de 5 millions de dollars à HEC Montréal.

Le ministre caquiste a préféré réagir publiquement sur ses comptes de médias sociaux, une manœuvre qualifiée d’intimidation par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ).

Le secteur des batteries, une belle réussite pour le Québec

Malgré son départ du monde politique, Pierre Fitzgibbon persiste et signe en affirmant que le secteur des batteries sera un grand succès pour le Québec.

Il s’agit, selon moi, du projet industriel le plus pertinent depuis la Baie James.

Hors de politique depuis plus d’un mois maintenant, l’ancien « superministre » Pierre Fitzgibbon persiste à insister sur le fait que le secteur des batteries sera « un grand succès pour le Québec », malgré les difficultés éprouvées par l’entreprise suédoise.

Le projet Northvolt a été fortement affecté ces derniers mois, notamment en raison des difficultés financières de l’entreprise suédoise, en pleine restructuration et qui a dû supprimer 1.600 emplois en Suède il y a quelques semaines.

Pierre Fitzgibbon estime que les déboires de l’entreprise ne sont que temporaires et que le meilleur reste à venir, d’autant plus que le Québec est bien positionné dans ce secteur.

Northvolt survivra. Il y aura une restructuration. Il a fallu 16 ans à Elon Musk avant de commencer à gagner de l’argent. Je pense que dire que le secteur des batteries ne sera pas une réussite, c’est aller un peu trop vite.

 
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