cinq mois d’attente pour un premier traitement, selon une nouvelle enquête

cinq mois d’attente pour un premier traitement, selon une nouvelle enquête
cinq mois d’attente pour un premier traitement, selon une nouvelle enquête

Les Québécois atteints d’un cancer depuis la pandémie ont dû attendre en moyenne cinq mois avant de recevoir leur premier traitement, selon un nouveau sondage.

• Lisez également : Une mère atteinte d’un cancer du sang a dû attendre près de 8 mois pour obtenir un traitement

« Le cancer n’attend pas. Il n’attend pas la fin de la pandémie et il n’attend pas la bureaucratie », dénonce Eva Villalba, directrice générale de la Coalition Priorité Cancer.

Le sondage de la firme Léger, pour le compte des organismes Agir contre le cancer maintenant et la Coalition Priorité Cancer, a été réalisé auprès de 300 Québécois atteints de cancer.

En moyenne, les répondants ont déclaré qu’il s’était écoulé environ cinq mois (21,9 semaines) entre le moment où ils souhaitaient consulter un médecin et le début du traitement de leur cancer.

Cependant, près d’un tiers des patients interrogés (28 %) ont attendu plus de 20 semaines.

Du diagnostic au traitement, l’enquête a fait état d’une attente moyenne de cinq semaines, mais 36 % des répondants dépassaient ce délai.

Photo fournie par EVA VILLALBA

D’après M.moi Villalba, ces chiffres révèlent la longue attente qui pèse sur les patients, alors que le pronostic de guérison du cancer dépend notamment de son évolution et de la rapidité d’obtention des soins.

Obligé de déménager

La Coalition Priorité Cancer déplore également que 40 % des patients aient déclaré avoir dû se déplacer loin de leur domicile pour obtenir un diagnostic, effectuer un suivi ou recevoir des traitements.

«Tout le monde paie les mêmes impôts et nos soins ne devraient pas dépendre de notre code postal», affirme M.moi Villalba.

Même si elle comprend que l’accès aux soins avancés demeurera concentré dans les hôpitaux de Québec ou de Montréal, elle estime que Québec devrait faire davantage pour rendre certains traitements accessibles en région ou débourser des sommes pour faciliter le déplacement des patients.

objectif de 56 jours

Le ministère de la Santé et des Services sociaux vise à opérer des patients atteints de cancer en 56 jours (8 semaines) ou moins. Mais, selon ses propres données, plus de 800 Québécois dépassent actuellement ce délai.

Eva Villalba craint que les retards ne s’aggravent à mesure que les coupes budgétaires menacent les établissements de santé.

Parcours de soins

En moyenne, les patients interrogés ont indiqué avoir attendu quatre mois (16,7 semaines) entre le moment où ils ont voulu consulter et leur diagnostic.

  • 27 % des répondants ont attendu 5 à 8 semaines ; et 18 %, plus de 20 semaines.

En moyenne, l’attente était supérieure à cinq mois (21,9 semaines) entre le moment où ils ont voulu consulter et le début des traitements contre le cancer.

  • 17 % des répondants ont attendu 5 à 8 semaines ; et 28 %, plus de 20 semaines.

Du diagnostic au traitement, l’enquête montre une attente moyenne de 5 semainesmais avec 36% des répondants dépassant ce délai.

Pas moins que 15% des patients ont eu recours à une clinique privée pour le diagnostic ou le traitement de leur cancer, principalement en raison de longs délais (39 %).

Le sondage Web a été réalisé auprès de 300 Québécois âgés de 18 ans et plus ayant reçu un diagnostic de cancer pendant ou après la pandémie de COVID-19. Les données ont été collectées du 15 au 24 août 2024.

Source : Enquête Léger

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