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Un an après le 7 octobre, les familles des otages reçues par Macron avant une cérémonie d’hommage

Un an après le 7 octobre, des familles d’otages ont été reçues lundi par Emmanuel Macron, avant une cérémonie organisée dans la soirée par le Crif pour rendre hommage, en présence de plusieurs ministres, aux victimes d’un attentat en Israël qui a provoqué toujours un choc. vague en France.

Emmanuel Macron a reçu peu avant midi à l’Elysée les familles des deux otages français toujours détenus par le Hamas à Gaza, accompagnées du grand rabbin Haïm Korsia. Le chef de l’Etat a précisé samedi qu’il recevrait également les familles des victimes du 7 octobre résidant en France.

À leur arrivée au palais présidentiel, certains proches portaient des affiches à l’effigie des otages, a constaté l’AFP.

“La douleur reste aussi aiguë qu’il y a un an”, “celle du peuple israélien, la nôtre, celle de l’humanité blessée”, avait précédemment déclaré le président français sur X. “Nous n’oublions ni les victimes, ni les otages, ni les familles”. dont le cœur est brisé par l’absence ou l’attente. Je leur envoie nos pensées fraternelles », a-t-il ajouté.

Depuis Israël, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a réaffirmé le soutien indéfectible de la France à la sécurité d’Israël, assurant que “la France ne cessera jamais d’exiger du Hamas la libération inconditionnelle de tous les otages”.

“Nous partageons ce deuil et cette angoisse du peuple israélien”, a déclaré sur X Michel Barnier qui devait recevoir dans l’après-midi les familles des deux otages français.

Le chef du gouvernement participera dans la soirée au Dôme de Paris “en hommage aux victimes” et “en soutien aux otages toujours détenus”, à l’invitation du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif ).

Parmi les quelque 4 000 personnes attendues, plusieurs ministres ainsi que l’ancien président Nicolas Sarkozy et diverses personnalités du monde du spectacle.

“Aucun nom, aucun visage, aucun destin ne doit être oublié”, a affirmé le .

Lundi matin sur France 2, le président du Crif Yonathan Arfi a souhaité “que les grandes consciences de notre pays dénoncent l’antisémitisme (…) une menace pour les fondements démocratiques de notre société”.

– “douleur” –

A Strasbourg où une cérémonie était organisée au Conseil régional du Grand Est, Ilay David, frère de l’otage Evyatar David, a exprimé sa “douleur” à l’AFP. “Nous sommes tristes que tant de personnes dans le monde n’exigent toujours pas la libération de tous les otages, sans conditions”, a-t-il ajouté.

Pour qualifier l’attentat du 7 octobre 2023, le grand rabbin Haïm Korsia a estimé sur X qu’il s’agissait du « plus grand pogrom perpétré depuis la Shoah par les terroristes du Hamas ».

Très tôt à Paris, des bougies ont été allumées sur le Parvis des 260 enfants, dans le Marais, a constaté l’AFP, après une lecture du kaddish par le grand rabbin parisien Olivier Kaufmann.

Dimanche, les hommages ont débuté par un rassemblement à Paris à l’initiative du Fonds national juif (KKL), en solidarité avec Israël et en soutien aux victimes. D’autres rassemblements ont eu lieu en France.

M. Macron avait exigé samedi l’arrêt des livraisons à Israël d’armes utilisées à Gaza, suscitant la colère du Premier ministre israélien avant l’anniversaire des attentats du 7 octobre.

Les chefs des religions françaises ont, de leur côté, lancé lundi un appel solidaire « à la paix et à la fraternité » et plaidé pour « ne pas importer le conflit en France ».

Car dans un pays qui abrite la plus grande communauté juive d’Europe (avec près d’un demi-million d’habitants) et l’une des plus grandes communautés musulmanes, l’onde de choc reste forte.

De nombreux juifs français expriment un sentiment de solitude et d’incompréhension, alors que 887 actes antisémites ont été enregistrés au premier semestre, ce qui représente un quasi triplement sur un an, selon le ministère de l’Intérieur.

L’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre en Israël a fait 1.205 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens, parmi lesquels des otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza. de Gaza. Sur les 251 personnes enlevées alors, 97 sont toujours otages à Gaza, dont 34 considérées comme mortes.

Plus de 41 870 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles contre la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

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