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“Heureusement, elle a pu s’échapper”

Par

Hervé Pinson

Publié le

2 octobre 2024 à 14h48

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La ville de Bouaye (Loire-Atlantique) est toujours sous le choc après le violente attaque vécue dimanche 29 septembre 2024 par une médecin de 35 ans, alors qu’elle était de garde au centre d’accueil et de soins permanents (Caps).

Vers 10 heures, elle reçoit un patient référé par le centre 15.

L’homme de 23 ansqui semblait hébété, s’est retourné contre le professionnel de santé.


La victime a été traînée par les cheveux

Selon les informations de France Océan Loire Bleuela victime aurait été traînée par les cheveux. C’est en escaladant une clôture que le médecin a réussi à s’enfuir.

Alertés par les cris de la victime, les riverains ont prévenu la police. Le suspect a été arrêté peu de temps après.

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Placé en garde à vue pendant 48 heures, il a été conduit au palais de justice de Nantes mardi 1er octobre 2024.

Une information judiciaire ouverte par le parquet de Nantes

Le parquet a ouvert une information judiciaire et le suspect a été mis en examen pour tentative de viol par une personne sous l’emprise de drogues.

Alors qu’il affirme avoir consommé kétaminedes analyses devront confirmer la présence de drogues dans son organisme.

Le parquet a requis son placement en détention provisoire.

Le suspect néanmoins demandé un délai préparer sa défense, ce que la loi autorise. Le débat sur son incarcération devrait avoir lieu dans les prochains jours.

L’affaire est désormais entre les mains d’un juge d’instruction.

Un centre permanent « pas plus isolé que les autres »

Le maire de Bouaye, Freddy Hervochons’est dit « choqué, tout comme les riverains qui ont été témoins de la scène » et qu’il a rencontrés par la suite.

Heureusement le médecin a pu s’enfuir et trouver refuge auprès du voisinage. J’ai envoyé un message de soutien au syndicat des médecins et j’avais prévu de les rencontrer ce week-end pour voir comment nous pouvons améliorer la sécurité.

Freddy Hervochon

Selon lui, le CAPS de Bouaye « n’est pas plus isolé que les autres, mais il faut évaluer la situation et tirer les leçons de ce qui s’est passé. »

Le premier édile estime que « cela pose surtout le problème de conditions d’accueil par ces professionnels exposés à des violences potentielles, valables aussi bien en cabinet que lors des visites à domicile ; il est impossible d’évaluer à l’avance danger potentiel d’un individu. »

Lui-même ayant été exposé à des menaces récemment jugées, Freddy Hervochon, dont le domicile est toujours sous protection, affirme que « la santé mentale doit être une priorité en France ».

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