Voici ce qu’il faut retenir des déclarations de politique générale du Premier ministre Michel Barnier à l’Assemblée nationale.
Réduire le déficit à 5% du PIB en 2025, en dessous de 3% en 2029
“Nous sommes collectivement sur une ligne de crête”, en raison de la situation budgétaire de la France, a déclaré mardi Michel Barnier à l’Assemblée nationale.
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« Nous devons faire beaucoup. Et si on ne peut pas faire grand chose dans tous les domaines, il faut bien faire pour répondre aux attentes des Français et des Français. Et il faut faire avec peu, dans une économie de moyens et de ressources », a déclaré le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale.
“La véritable épée de Damoclès, c’est notre dette financière colossale (…) qui, si nous n’y prenons garde, placera notre pays au bord du précipice”, a affirmé Michel Barnier mardi devant les députés, lors de sa déclaration de politique générale.
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Le Premier ministre a donc voulu « réduire le déficit à 5 % (du produit intérieur brut, NDLR) en 2025 » et le ramener « sous le plafond de 3 % en 2029 », conformément aux « engagements européens » de la France. .
Annonce d’une “contribution exceptionnelle” de la part des “Français les plus fortunés”
Le Premier ministre Michel Barnier a indiqué mardi qu’il demanderait “une participation au redressement collectif des grandes entreprises qui réalisent des bénéfices importants” ainsi qu'”une contribution exceptionnelle” aux “Français les plus fortunés”, au nom de la “demande d’impôts”. justice”.
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“Nous le ferons sans remettre en cause notre compétitivité”, a ajouté le chef du gouvernement, lors de son discours de politique générale prononcé à l’Assemblée nationale, affirmant que l’effort viendra des “deux tiers” de la réduction des dépenses. .
Ouvert à des « ajustements raisonnables et équitables » avec les partenaires sociaux
Michel Barnier poursuit : « les travaux de planification » dans le domaine de l’énergie et du climat « reprendront immédiatement ».
Le Premier ministre s’est dit jeudi “prêt à ouvrir une réflexion et une action sans idéologie sur le vote proportionnel” pour les élections législatives, réclamées par une partie de la classe politique, de la gauche au Rassemblement national en passant par le MoDem.
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« J’ai bien sûr entendu les appels à une plus grande représentativité », a assuré le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale au Parlement. Sans entrer dans les détails, il a noté que ce mode de vote était « déjà mis en œuvre au Sénat et dans les communautés et pratiqué, à des degrés divers, chez beaucoup de nos voisins ».
Michel Barnier s’est dit mardi devant l’Assemblée nationale ouvert à des “ajustements raisonnables et équitables”, en concertation avec les partenaires sociaux, sur la réforme très critiquée des retraites.
« Certaines limites de la loi votée le 15 avril 2023 peuvent être corrigées. Les questions de retraite progressive, de départ professionnel, d’égalité entre les femmes et les hommes à la retraite méritent mieux que des licenciements”, a-t-il déclaré lors de sa déclaration de politique générale, précisant vouloir “suggérer aux partenaires sociaux d’envisager des aménagements raisonnables et équitables”.
Les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie reportées « à fin 2025 »
Michel Barnier a annoncé que les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie seront reportées “à fin 2025” et que le projet de loi constitutionnelle visant à dégeler le corps électoral, à l’origine des émeutes qui ont enflammé l’archipel, ne sera pas “soumis au Congrès”.
Le Premier ministre a déclaré vouloir s’impliquer « personnellement » dans ce dossier. « Une mission de consultation » conduite par les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, se rendra « prochainement » sur place. « Une nouvelle période doit désormais s’ouvrir, consacrée à la reconstruction économique et sociale de la Nouvelle-Calédonie, à la recherche d’un consensus politique sur son avenir institutionnel », a-t-il déclaré.
“Pas d’accommodement sur la défense de la laïcité”, “pas de report” de l’avortement ou du mariage pour tous
Michel Barnier a affirmé mardi ses « propres lignes rouges » sur les questions sociales, assurant qu’il ne tolérerait « aucun accommodement sur la défense de la laïcité » ni « aucune remise en cause des libertés conquises au fil des années » sur l’IVG, le mariage pour tous ou le mariage assisté. reproduction.
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« J’ai entendu dire que certains avaient des lignes rouges, parfois très rouges », a ironisé le Premier ministre devant le Parlement, tandis que ses partenaires affichaient les leurs, parfois contradictoires. Il a assuré que son gouvernement n’aurait également « aucune tolérance envers le racisme et l’antisémitisme », le « communautarisme » et les « violences contre les femmes ». “Nous n’accepterons aucune discrimination”, a-t-il insisté.
Revalorisation du SMIC de 2% « dès le 1er novembre »
“Nous augmenterons le Smic de 2% à partir du 1er novembre, en prévision de la date du 1er janvier”, a annoncé mardi le Premier ministre Michel Barnier, lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale.
“Il reste des branches professionnelles dans notre pays dans lesquelles les minima sont inférieurs au salaire minimum, ce n’est pas acceptable et cela devra faire l’objet de négociations rapides”, a ajouté le chef du gouvernement.
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Peut-être restreindre « davantage » les visas pour les pays réticents à accueillir leurs ressortissants expulsés
Le gouvernement proposera des « peines de prison courtes » pour certains délits et veut « limiter » les « possibilités » de modification des peines. Devant l’Assemblée nationale, Barnier rappelle la nécessité du « respect de l’État de droit ». Le Premier ministre ajoute vouloir « faciliter la prolongation exceptionnelle de la détention des étrangers en situation irrégulière ». Enfin, Barnier envisage de restreindre « davantage » les visas pour les pays réticents à accueillir leurs ressortissants expulsés.
Promettant dans sa déclaration de politique générale d’agir avec « gravité » et « dignité », le Premier ministre a annoncé que son gouvernement proposerait « de faciliter la prolongation exceptionnelle de la détention des étrangers en situation irrégulière, pour mieux remplir les obligations de sortie des Français ». territoire. Il envisage également de « restreindre davantage l’octroi de visas » pour les pays réticents à délivrer les laissez-passer nécessaires à l’expulsion de leurs ressortissants.
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Le Premier ministre a également indiqué que l’école resterait « la priorité » du gouvernement, mais sans « nécessité de réformes majeures », avec l’objectif de faire « bien fonctionner » les établissements, de « renforcer l’attractivité » des métiers de l’éducation. professeur et mieux remplacer les professeurs absents.
« L’école restera la priorité ! » a affirmé le chef du gouvernement lors de son discours de politique générale prononcé devant l’Assemblée nationale.
« J’ai confiance dans la qualité et l’engagement des enseignants, et de l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale. Ils doivent être protégés et respectés partout », a-t-il ajouté. Mais, a-t-il souligné, « il me semble qu’ils ont aujourd’hui moins besoin de réformes majeures et d’une énième refonte des programmes que du bon fonctionnement de leurs établissements ».
« Ensemble, nous souhaitons renforcer l’attractivité de la mission d’enseignement », a-t-il poursuivi.
“Ensemble, nous devons trouver des réponses au défi posé par le remplacement des enseignants absents”, a-t-il déclaré, soulignant “la compréhension (du) désarroi” et parfois de la “colère” des Français “quand les enseignants absents ne sont pas remplacés”.
« Au-delà des améliorations en termes d’organisation et de formation, ne pourrait-on, par exemple, faire davantage et mieux appel à des professeurs retraités bénévoles, y compris pour soutenir leurs plus jeunes collègues ? » a-t-il ajouté, reprenant une idée déjà expérimentée par le passé mais critiquée par les syndicats d’enseignants.
Le Premier ministre a également évoqué la nécessité « d’œuvrer pour que tous nos jeunes aient accès à la culture et au sport » et a affirmé qu’« ensemble, avec les parents, nous pouvons trouver des solutions pour mieux accompagner les élèves en difficulté, consolider les connaissances fondamentales, améliorer l’accessibilité pour les jeunes ». étudiants en situation de handicap et d’inclusion scolaire, poursuivent la lutte sans merci contre le harcèlement à l’école et sur les réseaux sociaux.
Michel Barnier a également mis l’accent sur l’orientation des étudiants, indiquant qu’« ensemble, nous devons investir dans des équipes et des dispositifs d’orientation pour mieux accompagner nos étudiants dans leurs choix futurs et nous continuerons à promouvoir nos filières professionnelles.
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