L’Office français de la biodiversité (OFB) a été chargé ce samedi de réaliser des mesures d’une éventuelle pollution du Doubs suite à l’incendie de l’usine Galvanoplast à Lorscourt, a annoncé la préfecture.
Vendredi soir, une soixantaine de pompiers, cinq camionnettes et un véhicule à risque chimique et technologique ont été mobilisés pour éteindre un incendie qui a touché cette usine classée pour la protection de l’environnement (ICPE). L’incendie a ravagé trois lignes de production utilisant la galvanoplastie, un procédé visant à recouvrir un objet d’une couche de métal.
Les cuves de rétention ont débordé
L’intervention des pompiers a nécessité l’interruption de l’alimentation électrique, entraînant l’arrêt de la station d’épuration attenante à l’usine. « Les cuves de rétention ont débordé. Nous avons eu des déversements d’eau dans le petit ruisseau d’à côté, qui se jette sur quelques centaines de mètres dans le Doubs.a expliqué à l’AFP Saadia Tamelikecht, directrice de cabinet du préfet. « Ce matin nous avons mandaté l’OFB qui va établir des rapports sur la pollution du fleuve. La chance que nous avons eu hier, c’est qu’avec le précipitation le Doubs était monté à cinq fois le débit du matin »a-t-elle précisé, évoquant une réduction des risques grâce à la dilution des polluants.
Selon le colonel Jean-Luc Potier, directeur départemental adjoint du Service départemental d’incendie et de secours du Doubs, le risque de pollution de l’air a été évité, grâce notamment à « des conditions météorologiques favorables » (beaucoup de vent et de pluie). Concernant les voies navigables, “il y a eu des rejets, mais le débit des cours d’eau était très favorable, on peut penser que les produits rejetés, soude et acides, ont été dilués”dit-il.
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