LLe pape François a rencontré samedi matin, peu après 10 heures, les dirigeants ecclésiastiques de l’Église catholique en Belgique. Six personnes se sont adressées au souverain pontife qui leur a répondu.
C’est par la porte royale, haute de 9 mètres, que le pape François est entré dans la basilique de Koekelberg. Une porte qui ne s’ouvre qu’à de très rares occasions, en l’occurrence la visite du chef de l’Église catholique.
Au total, 3 250 personnes ont rempli les rangées de chaises de la basilique pour assister à la visite du souverain pontife, principalement des évêques, des prêtres, des diacres et des responsables pastoraux. Parmi ces personnes, six d’entre elles ont pris la parole pour s’adresser au Pape : un prêtre, un agent pastoral, un théologien, un religieux, un aumônier de prison et une personne chargée de la lutte contre les abus sexuels dans l’Église.
Mia De Schamphelaere, socialement engagée et active en tant que membre du Parlement flamand et fédéral dans le passé, a parlé des violences sexuelles commises au sein de l’Église. « Comme beaucoup de citoyens, nous avons ressenti de l’horreur, de la tristesse et de l’impuissance. Nous étions également choqués et honteux en tant que croyants. Nous avons eu l’occasion de transformer la colère et la tristesse en aide concrète. d’autres bénévoles compétents et expérimentés, nous prenons soin des victimes. Nous leur offrons un espace sûr pour parler des souffrances qu’ils ont vécues. »
UCLouvain
Un témoignage auquel le Pape a répondu. « Merci pour l’excellent travail que vous faites pour transformer la colère et la douleur en aide, proximité et compassion. La maltraitance provoque des douleurs et des blessures atroces ; ils sapent également le chemin de la foi. Et il faut beaucoup de miséricorde pour ne pas rester impassible face à la souffrance des victimes. »
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