L’Union a gagné 2-1 contre Braga. Les Saint-Gillois réalisent une affaire en or au classement !
Contexte très bancal pour ce match décisif pour les Unionistes. Pour cette rencontre face à un concurrent direct en vue du top 24 (Braga avait un point de moins au coup d’envoi), Sébastien Pocognoli a dû bricoler.
Loïc Lapoussin, Guillaume François, Promise David et Lazare Amani pas sur la liste européenne, Anan Khalaili, Charles Vanhoutte et Kevin MacAllister suspendus, Sofiane Boufal et Alessio Castro-Montes sont blessés, il a fallu innover. Le jeune Kamiel Van de Perré (très bien joué contre Louvain) était titularisé au milieu de terrain, Koki Machida était utilisé comme piston gauche. Sur le banc, il n’y avait que deux joueurs de base. Pour couronner le tout, l’Union Saint-Gilloise retrouve la pelouse déplorable du Stade Roi Baudouin.
L’état de ce qu’on qualifierait encore comme le terrain a forcément conditionné les intentions des deux équipes. La consigne de ne pas porter le ballon trop longtemps a été reçue cinq sur cinq, les combinaisons assez directes ont rapidement rythmé le jeu au gré des contre-pressings.
Les deux gardiens n’ont réalisé aucun arrêt en première mi-temps. Cependant, il y a eu un tir cadré… le but de Braga. Les Portugais ont habilement aspiré Ross Sykes sur la gauche avant de centrer dans l’espace béant au deuxième poteau, permettant à Bruma de passer sereinement à El Ouazzani au petit rectangle pour le 0-1.
Dos au mur, Sébastien Pocognoli revient à la mi-temps à une défense à quatre en faisant tomber Fedde Leysen au score. Kévin Rodríguez. Un changement qui… change tout : cinq minutes après la reprise, Niang, repositionné sur la gauche, centrait en retrait pour Franjo Ivanovic, qui arrivait pour égaliser (1-1).
-Mais alors que les enceintes du Stade Roi Baudouin crachaient encore le « Vamos a la playa » cher aux Unionistes, Braga est passé tout près du 1-2. Sur un long ballon très mal négocié par Burgess, la frappe dans le petit rectangle n’a été stoppée que par… un Portugais au mauvais endroit.
Une fin de match très nerveuse
Piqués par l’égalisation, les Portugais prenaient l’initiative et mettaient les Bruxellois en danger. L’Union peut remercier Antoine Morisqui a sorti ce que l’on pensait être un but tout fait dans le petit rectangle à l’heure de jeu. Mais le côté gauche unioniste est resté très percutant. Et c’est avec un nouvel excédent apporté par Sadiki que les Saint-Gillois ont renversé la situation. La déviation du milieu de terrain trouva Rodriguez, qui lançait Ivanovic, lui aussi seul dans le rectangle. Après son doublé face à Nice, l’attaquant a une nouvelle fois endossé le rôle de héros avec ses deux buts salvateurs (2-1).
D’autant que dans la foulée, les Portugais ont été réduits à dix suite à l’exclusion de Vitor Carvalho. Avantage numérique de courte durée puisque Koki Machida a dû à son tour abandonner ses partenaires pour les dix dernières minutes du temps réglementaire pour un coup de coude aussi malheureux qu’involontaire. Sébastien Pocognoli pensait pouvoir souffler avec le but du break de Fuseini sur un bon centre de Niang, mais la position de hors-jeu de ce dernier annulait de peu le 3-1.
Le score est resté 2-1 jusqu’au bout… malgré de belles parades de chaque gardien dans le temps additionnel. L’Union s’impose au bout du suspense et prend trois points d’avance sur Porto, première équipe hors du top 24, les barrages sont assurés !
