Septième du classement à deux jours de la fin de la première phase de la Ligue des champions, Brest pourrait se rapprocher d’une qualification directe pour les huitièmes de finale en battant le Shakhtar Donetsk ce mercredi 22 janvier en Allemagne. Mais d’autres scénarios sont possibles.
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Avec treize points en six matches, la progression des Finistériens est déjà remarquable, presque miraculeuse pour une équipe qui n’avait jamais goûté l’Europe il y a à peine quatre mois.
Quasiment assuré d’une place en barrages pour accéder aux huitièmes, il y a même presque une chance sur trois que Brest en soit exempté. La condition est simple sur le papier : terminer la phase de championnat parmi les huit premiers.
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Onze équipes comptent entre 10 et 12 points et menacent directement Brest. Il est donc impératif de continuer à faire tourner le compteur.
Nous irons sur le terrain pour gagner le match, nous le ferons à 100 %.
-Grégory LorenziSports Director Stade Brestois
“Aujourd’hui, nous avons 13 points. Serons-nous capables d’en prendre davantage ? Je ne sais pas mais en tout cas je peux vous dire qu’à chaque fois qu’on entre sur le terrain pour gagner le match, on le fera à 100%.», a clamé le directeur sportif Grégory Lorenzi après la victoire contre le PSV Eindhoven (1-0), la veille.
Les Ty-Zef ont tout intérêt à capitaliser mercredi, à Gelsenkirchen, face aux Ukrainiens contraints par la guerre, depuis dix ans, à l’exil dans la compétition européenne qui les avait conduits à Varsovie ou Hambourg les saisons précédentes.
Le millier de supporters bretons qui auront fait le déplacement devraient pouvoir se faire entendre tandis qu’environ un tiers des 60 000 places seront occupées, au mieux.
Si la tâche semble à la portée des hommes d’Eric Roy, ils devront respecter un adversaire 27e au classement, mais expérimenté en C1 et qui jouera sa dernière chance de rêver à nouveau avant de terminer la première phase à quelques kilomètres de là, face à Dortmund.
Mais la condition physique des Ukrainiens, qui ne disputent que des matches amicaux depuis le 15 décembre, soit plus d’un mois, occupés notamment par un stage en Turquie, sera assurément l’une des clés.
A Brest d’utiliser l’impact, la pression et la détermination dont il a constamment fait preuve dans cette compétition pour s’offrir une finale de rêve face au champion en titre, le Real Madrid, dans une semaine au Roudourou.
