une nouvelle expertise confiée à un laboratoire spécialisé dans l’analyse de l’ADN

une nouvelle expertise confiée à un laboratoire spécialisé dans l’analyse de l’ADN
une nouvelle expertise confiée à un laboratoire spécialisé dans l’analyse de l’ADN

INFOS BFM ICI. C’est ce laboratoire, dirigé par le professeur Christian Doutremepuich, qui a isolé la trace d’au moins un ADN étranger à celui de la famille lors de l’analyse des os et des vêtements du petit garçon.

Le Laboratoire médico-légal d’hématologie (LHML) de Bordeaux vient d’être à nouveau sollicité pour réaliser des expertises dans le cadre du décès du petit Émile, ont appris BFM DICI et BFMTV.

Selon les informations recueillies, le professeur Christian Doutremepuich, considéré comme « le pape » de l’ADN en , travaille depuis plusieurs jours sur ces analyses. Lundi 20 janvier, ils n’étaient toujours pas terminés.

Contacté, le professeur ne souhaite faire aucun commentaire sur ses travaux en cours. Pas plus que le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, qui refuse de confirmer cette information.

ADN étranger à la famille

Une source proche de l’enquête indique à BFM DICI que “ces nouvelles évaluations devraient être réalisées assez rapidement”. Le travail fourni par Christian Doutremepuich ne sera donc pas aussi long que celui livré par ses équipes l’été dernier.

En septembre 2024 et après plusieurs semaines de recherches sur les vêtements et les os de l’enfant, le scientifique remet en main propre son rapport aux juges d’instruction d’Aix-en-Provence. Depuis, silence radio des magistrats qui n’ont pas encore porté les résultats de ces travaux à la connaissance des parties civiles.

« Nous espérons que les magistrats lèveront le voile sur le secret des résultats », murmure une source ayant eu accès à l’intégralité du rapport. Selon nos informations, au moins une trace ADN, étrangère à celles de la famille, a été détectée par le laboratoire lors de l’analyse. Cette information n’a jusqu’à présent jamais été confirmée par la maison criminelle d’Aix-en-Provence.

Est-ce sur ces premiers résultats que travaille à nouveau le professeur Doutremepuich ? En partie, oui. « C’est normal qu’il collecte de nouvelles analyses à produire. Et ce n’est pas fini », commente une source qui suit ces investigations depuis le premier jour.

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Cela ne veut pas dire pour autant qu’un élément décisif vient d’apparaître dans le dossier pour expliquer la disparition puis la mort d’Émile au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence).

« Rien ne change. S’il y avait des choses décisives, on aurait des phases opérationnelles lourdes. Ce n’est pas le cas. Les enquêteurs continuent de vérifier, recouper, survérifier. Il y a des hypothèses écartées et celles qui sont approfondies, les gendarmes continuent d’enquêter et de rechercher d’autres expertises, dont ce laboratoire, c’est normal”, conclut cette même source.

Discrimination ADN effectuée sur des policiers

Dans ce cas, où aucune preuve flagrante ne permet actuellement aux enquêteurs d’orienter leurs recherches, l’obtention d’au moins une trace ADN est un élément crucial. Ce qui pourrait également s’avérer inutile dans la mesure où la volatilité du matériel ADN n’a plus besoin d’être prouvée.

Les vêtements et les os ont été manipulés à plusieurs reprises par les enquêteurs et les scientifiques. La probabilité d’avoir détecté une contamination ADN est donc possible.

« Une discrimination ADN a été pratiquée sur les gendarmes présents sur place », confirme une source proche de l’enquête à BFMTV.

Il s’agit d’une procédure visant à déterminer si un militaire aurait pu laisser son ADN en manipulant la dépouille d’Emile. Personne à ce stade n’a souhaité dévoiler les résultats de ces tests.

Valentin Doyen et Boris Kharlamoff

 
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