Depuis le 7 janvier, les incendies ont détruit près de 16 000 hectares, et dévasté certains quartiers et banlieues de la mégalopole américaine.
Les images de flammes déchaînées et de tempêtes de braises ont figé le monde entier. Des vidéos aériennes des ruines de nombreuses maisons montrent la désolation et l’étendue des dégâts. Les pompiers continuent de progresser contre les flammes, qui ont détruit près de 16 000 hectares depuis le 7 janvier, et dévasté certains quartiers et banlieues de la mégalopole américaine. Mais le danger d’une reprise n’est toujours pas écarté, en raison du retour des vents violents. Les incendies ont tué au moins 27 personnes.
Los Angeles évalue encore l’ampleur des dégâts, qui vont bouleverser la vie de milliers de personnes, bien au-delà des seules victimes des incendies. En deuil, la ville se pose également beaucoup de questions sur sa reconstruction et voit les conflits politiques autour de la gestion des incendies s’intensifier.
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Querelle politique
Donald Trump est attendu en Californie ce week-end. Une visite qui sera scrutée de près par les habitants, car le milliardaire républicain a par le passé menacé de couper l’aide fédérale aidant la Californie à lutter contre les incendies. “Nous assistons à des incendies qui brûlent encore tragiquement depuis des semaines sans même un geste de défense”, a lancé la tribune lundi, lors de son discours d’investiture du nouveau président des Etats-Unis. « Nous ne pouvons pas laisser cela se produire. Tout le monde est incapable de faire quoi que ce soit. Cela va changer», a-t-il ajouté, critiquant implicitement la gestion de cet Etat démocrate.
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La bête noire de Trump, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a tenté de calmer le jeu lundi, après deux semaines de polémique. « J’attends avec impatience que le président Trump se rende à Los Angeles et fasse peser tout le poids du gouvernement fédéral pour aider nos concitoyens américains à se rétablir et à se reconstruire », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux. Dimanche, il a dénoncé la « désinformation » autour des incendies. Donald Trump l’a notamment accusé à tort d’avoir bloqué « l’excès de pluie et de grésil en provenance du nord » de la Californie. Ce à quoi le gouverneur, à qui la presse prête souvent des ambitions présidentielles, a rétorqué qu’il n’existe pas de « robinet magique au nord » de l’Etat pour arroser le sud.
En fait, Los Angeles tire la majeure partie de son eau via des aqueducs et des canaux provenant de bassins fluviaux entièrement distincts plus à l’est. La ville dépend notamment de la santé du fleuve Colorado. Le sud de la Californie n’a pas connu de précipitations significatives depuis environ huit mois. Si la pluie revient, les autorités craignent désormais qu’elle ne provoque des coulées de boue, des glissements de terrain et des crues soudaines sur les sols fragilisés par les récents incendies.