Des habitants près du parc national de Brasilia, au Brésil, tentent de contenir un incendie de forêt, le 15 septembre 2024. – ©AFP/Evaristo Sa
Des habitants près du parc national de Brasilia, au Brésil, tentent de contenir un incendie de forêt, le 15 septembre 2024. – ©AFP/Evaristo Sa
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Environ trente millions d’hectares brésiliens partiront en fumée en 2024. Selon la plateforme de surveillance MapBiomas Fire Monitor de l’Observatoire brésilien du climat, la superficie des plantes brésiliennes ravagées par les incendies a augmenté en 79 % en un an : 30,86 millions en 2024 contre 17,23 millions en 2023. Un triste record qui correspond à plus de l’ensemble du territoire italien et près de la moitié de la France métropolitaine.
Forêts, végétation arbustive et herbacée, champs, exploitations agricoles… toutes les strates de végétation sont incluses dans ce rapport. La forêt amazonienne est de loin le biome le plus touché avec 17,9 millions d’hectares décimés par les flammes (58 % du total). C’est plus que la superficie totale des usines brûlées au Brésil en 2023.
Ces chiffres rappellent le dernier rapport de l’Institut national brésilien de recherche spatiale (Inpe), qui a enregistré plus de 140 000 incendies dans cette forêt en 2024. D’autres biomes brésiliens ont particulièrement souffert, comme le Cerrado, qui a perdu 9,7 millions d’hectares revégétalisés en raison aux incendies. Cette augmentation considérable des superficies brûlées s’explique en partie par l’importante sécheresse de 2024, qui a transformé les plantes sèches en combustibles importants.
L’État du Para, au nord du pays, a été le plus touché, avec 7,3 millions d’hectares brûlés. C’est également à Belém, capitale de cette région, que le COP30en novembre 2025.
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