DÉCRYPTION – Le dirigeant nord-coréen dénonce « l’hostilité » des Etats-Unis et joue la carte Poutine comme levier.
Donald Trump a toujours le béguin pour Kim Jong-un. « J’étais très amical avec lui. Il m’aimait, je l’aimais. Nous nous entendons bien et je suis sûr qu’il est heureux que je sois de retour », » a déclaré le nouveau président américain le 20 janvier, envoyant un signal au dictateur nord-coréen au premier jour de son deuxième mandat. À plusieurs reprises au cours de la campagne électorale, le candidat républicain a exprimé sa volonté de reprendre le fil avec son partenaire du sommet historique de Singapour en 2018, qu’il considère comme l’un des temps forts de son premier mandat. Et avec qui il échangea une riche correspondance, comparée à « lettres d’amour »après avoir menacé de vitrifier son royaume ermite quelques mois plus tôt.
Mais, à Pyongyang, Kim rejette poliment ces appels, affichant son peu d’enthousiasme à raviver une « bromance » incertaine qui lui laisse un goût amer. Le régime a à peine évoqué la réélection triomphale de Trump…
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