l’attention se tournera vers les résultats -22 janvier 2025 à 8h40

l’attention se tournera vers les résultats -22 janvier 2025 à 8h40
l’attention se tournera vers les résultats -22 janvier 2025 à 8h40

La Bourse de Paris devrait ouvrir en très légère hausse mercredi matin, l’effet Trump tendant à s’estomper sur les marchés alors que les investisseurs se préparent à une nouvelle vague de résultats.

Vers 8h15, le contrat ‘futures’ sur l’indice CAC 40 – livraison février – grignote 6,5 points à 7 800 points, laissant présager une poursuite de la tendance favorable de ces derniers jours.

Rassurée par l’absence d’annonces spectaculaires concernant la mise en place de nouveaux droits de douane aux Etats-Unis – qui ont profité au secteur du luxe – la place parisienne avait aligné mardi une sixième séance consécutive de hausse en s’accordant une hausse de 0,5% à 7770 points.

L’optimisme généré par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche a également revitalisé Wall Street, qui a renoué hier dans le sens de ses records atteints en décembre.

En augmentant de 1,2% mardi, le Dow Jones repasse au-dessus de la barre des 44.000 points, tandis que le S&P 500 confirme son retour au-delà des 6.000 points en gagnant près de 0,9%.

Si les investisseurs misent beaucoup sur les baisses d’impôts et les mesures de déréglementation promises par le nouveau président, un certain flou continue de planer sur la mise en œuvre concrète de sa politique commerciale.

“La clarté, sur ce point, reste assez difficile à saisir”, déplore Michael Brown, stratège chez Pepperstone, tout en soulignant que le pire scénario possible, à savoir l’imposition de droits de douane dits “universels”, semble “instantanément écartable”. .

Il n’en reste pas moins que les « Trumponomics » et les décisions que prendra le magnat de l’immobilier en matière de politique commerciale seront déterminantes pour l’évolution des marchés au cours des prochains mois.

Si ses annonces devaient s’avérer plus lourdes que prévu, la volatilité qui s’ensuivrait pourrait bien créer des perturbations sur les marchés financiers.

“La nouvelle administration a cependant tout intérêt à alimenter la trajectoire ascendante des marchés boursiers, d’autant plus que Trump a fait de la performance du Dow Jones son propre étalon pour mesurer son succès”, Michael Brown, chez Pepperstone.

Ainsi, la vague de résultats trimestriels d’entreprises attendue dans les jours et semaines à venir devrait sans aucun doute dicter la tendance à Wall Street.

Alors que les grandes banques américaines ont publié la semaine dernière des résultats plutôt encourageants, les marchés attendent la poursuite du programme afin de pouvoir évaluer la santé des entreprises du S&P 500.

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Hier soir, Netflix a enregistré le meilleur trimestre de son histoire en termes d’abonnés et a exprimé son intention de poursuivre ses hausses de prix, ce qui lui a valu des gains de plus de 14% en cotations avant bourse.

Parmi les résultats attendus aujourd’hui, ceux d’autres grands groupes plus traditionnels, parmi lesquels Johnson & Johnson et Procter & Gamble, donneront une image plus précise de l’état de l’économie.

Les investisseurs comptent surtout sur les résultats des grands poids lourds de la technologie comme Apple, Meta et Microsoft – attendus la semaine prochaine – pour relancer la machine haussière du secteur.

Leurs performances seront soigneusement examinées et devront être là pour justifier des valorisations actuellement jugées élevées.

Dans le secteur obligataire, les taux longs se détendent un peu alors que le discours d’investiture de Donald Trump ne contenait pas d’indications précises concernant l’imposition de nouveaux droits de douane.

Le rendement du Bund allemand à dix ans se détend légèrement vers 2,49% tandis que celui de l’OAT de même maturité baisse de 2,5 points de base à 3,27%, ce qui entraîne une nouvelle baisse du spread. /Allemagne en dessous de 80 points.

Le flou entretenu par Donald Trump sur les questions commerciales soulage également le marché obligataire avec le rendement des bons du Trésor à dix ans en baisse de quatre points de base à 4,57%.

Après son récent rebond qui lui a permis de repasser au-dessus de 1,04$, l’euro s’est stabilisé ce matin dans la zone des 1,0415 face au billet vert.

Côté pétrole, les prix baissent à nouveau, « l’état d’urgence énergétique » décrété lundi par le président américain étant synonyme d’une production pétrolière accrue et donc d’une potentielle pression sur les prix à terme.

Le baril de Brent (-0,3% à 79 dollars) continue de subir des prises de bénéfices après son récent pic à plus de 80 dollars et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) chute de 0,5% à 75,5 dollars.

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