Goodfood présente ses résultats, l’action prend 6%

Le titre du fournisseur montréalais de plats prêts à cuisiner Marché Goodfood a atteint mardi son plus haut niveau des 52 dernières semaines à Toronto après avoir présenté une performance de début d’exercice relativement conforme aux attentes.



Mis à jour hier à 23h58

La présentation des résultats intervient alors que la direction a révélé jeudi dernier qu’elle avait récemment réalisé un investissement initial d’environ 1 million de dollars en bitcoins par le biais d’un fonds négocié en bourse (ETF) dans le but de constituer une « réserve stratégique » de bitcoins.

La direction semble également voir une utilité opérationnelle dans la crypto-monnaie la plus importante. « À l’avenir, nous aimerions accepter les paiements en bitcoins », déclare Jonathan Ferrari, PDG et co-fondateur de Goodfood.

Jonathan Ferrari n’a cependant pas donné plus de détails sur les projets de l’entreprise dans cette direction.

Interrogé mardi sur le bitcoin par les analystes lors de la conférence téléphonique organisée en marge de la publication des résultats des mois d’automne, Jonathan Ferrari a souligné que l’intention est d’investir les flux de trésorerie excédentaires dans le bitcoin pour créer de la valeur pour les actionnaires.

La façon la plus simple d’exprimer notre position est de dire que nous avons le choix entre détenir le dollar canadien, un actif qui perd de la valeur d’année en année, et le bitcoin, dont la quantité est fixe, ce qui en fait un actif qui s’apprécie d’année en année au fur et à mesure de sa valeur. est adopté.

Jonathan Ferrari, PDG et co-fondateur de Goodfood

« Notre intention est donc de continuer à accumuler des bitcoins à partir des flux de trésorerie issus de nos activités opérationnelles », poursuit-il.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE ARCHIVES

Jonathan Ferrari, président et fondateur du Marché Goodfood

Plus tard dans la journée, Goodfood a tenu virtuellement son assemblée annuelle des actionnaires. Il n’y a pas eu de période de questions lors de cette séance essentiellement procédurale, qui s’est terminée en moins de 20 minutes.

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“Nous n’avons pas eu de questions lors du meeting ces deux dernières années, nous avons donc simplifié le format de la présentation cette année”, a déclaré Jonathan Ferrari.

“Si nos actionnaires nous demandent plus d’informations, nous pourrions revenir à l’ancien format l’année prochaine”, a-t-il ajouté.

Goodfood a généré une perte nette de 2 cents par action et ses ventes ont chuté de 14 % d’une année sur l’autre à 35 millions au cours des mois de septembre, octobre et novembre, marquant un 15e trimestre consécutif de baisse des revenus.

Le nombre de clients actifs, c’est-à-dire ceux ayant passé commande au cours des trois derniers mois, est tombé à 106 000 au 7 décembre, contre 124 000 un an plus tôt.

Les actions Goodfood ont augmenté de 6 % au cours de la séance de mardi pour clôturer à 51 cents à la Bourse de Toronto.

Le titre traverse une bonne période. Il a augmenté de près de 40 % jusqu’à présent en 2025 et a doublé depuis le point bas atteint en octobre.

Cette progression s’observe alors que les deux seuls analystes qui suivent officiellement les activités de Goodfood ne recommandaient toujours pas d’acheter les actions de l’entreprise mardi.

Les tarifs douaniers pourraient également avoir un impact sur Goodfood. « Le gouvernement américain pourrait imposer des tarifs douaniers sur les exportations canadiennes vers les États-Unis. Dans un tel cas, le gouvernement canadien pourrait riposter en imposant des tarifs sur les exportations américaines vers le Canada et certains de ces tarifs pourraient être imposés sur les exportations américaines de produits alimentaires, de fruits et de légumes vers le Canada. Cela pourrait augmenter le coût des marchandises vendues par Goodfood et peser sur les marges », commente l’analyste Martin Landry de la firme Stifel.

Il est possible de diversifier une partie de l’approvisionnement de Goodfood en dehors des États-Unis, mais cette diversification pourrait être limitée, a-t-il déclaré.

« Le coût de l’approvisionnement en fruits, légumes et viande en dehors des États-Unis n’est peut-être pas plus économique, même après l’application d’éventuels droits de douane. »

L’entreprise pourrait donc devoir revoir la conception de ses menus pour tenir compte d’une augmentation des coûts dans le cas où le Canada imposerait des droits de douane sur les exportations de fruits et légumes et de viande des États-Unis vers le Canada.

 
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