En tout cas, il était écrit que Manchester City ne viendrait pas à Paris le moral au plus bas et la tête baissée. De très grandes équipes peuvent douter, parfois pendant très longtemps, mais rarement s’effondrer. City reste fragile, car on ne se remet pas d’un simple claquement de doigts de plusieurs semaines de coma, comme en témoigne son match nul contre Brentford mardi dernier (2-2), mais la gifle infligée ce dimanche à Ipswich (0-6) , leur plus large victoire depuis plus de deux ans et demi, donne une idée des progrès actuels.
“C’est probablement la meilleure performance de la saison en termes de jeu, de conservation du ballon dans les moments importants, de bonne défense aussi, donc une de nos meilleures performances cette année.», s’est réjoui Phil Foden. Le meilleur joueur de la dernière saison de Premier League est un parfait symbole.
Phil Foden de Manchester City célèbre
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Retour sur ce qui a défini cette équipe ces 10 dernières années
Transparent ces derniers mois, il est l’homme de 2025 : c’est lui qui a amorcé le réveil. Les statistiques ne disent pas tout, mais Foden n’a marqué qu’un seul but entre août et fin décembre. Il en a marqué 5 lors des 15 dernières journées. A Ipswich, il s’est montré intenable en inscrivant un doublé plein d’opportunisme servi, à chaque fois par un Kevin De Bruyne qui retrouve lui aussi une partie de son aura. On connaît pourtant l’importance du KDB dans l’influence du jeu de Manchester City, dont il reste le principal baromètre.
-“Retour sur ce qui a défini cette équipe ces dix dernières années» s’est félicité Pep Guardiola qui retrouvait le sourire. Je suis vraiment content d’avoir pris les trois points. Nous sommes bien meilleurs. Peut-être pas encore au meilleur de notre forme, mais nous sommes plus proches grâce à la régularité de notre jeu. La plupart de ces choses ne se sont pas produites lors des matchs précédents que nous avons gagnés.« City, qui a marqué 20 buts lors de ses quatre derniers matches (!), trouve sa potion magique dans le meilleur des cas.
Dans trois jours, à Paris, le PSG ainsi que Manchester joueront leur avenir européen. Alors que tout le monde attendait une qualification les pieds en éventail, les deux poids lourds européens sont au point de rupture en Ligue des champions et seule une victoire dans cet affrontement leur assurerait une présence en barrages des huitièmes de finale un jour de la fin de cette première phase. C’est presque un 16ème qui va se jouer mercredi. Au moins, Paris n’aura pas l’excuse de l’effet de surprise car City est, en partie, redevenu ce qu’il est.
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