Coup de froid sur l’investiture présidentielle. Pour la première fois depuis quatre décennies, la cérémonie, au cours de laquelle Donald Trump deviendra officiellement le 47e président des États-Unis d’Amérique, se tiendra lundi 20 janvier à l’intérieur du Capitole. Une décision annoncée vendredi par le président élu car de « temps très froid attendu » à Washington.
• Une cérémonie adaptée à la météo. C’est sous la rotonde du Capitole, et non sur ses marches, que Donald Trump prêtera serment. Face aux températures glaciales attendues, la cérémonie d’inauguration sera retransmise dans la Capital One Arena, une salle du centre de Washington d’une capacité d’environ 20 000 places. Il accueillera également le défilé traditionnellement organisé sur l’immense esplanade du Mall, pour lequel 7 500 participants étaient initialement annoncés. Donald Trump a promis d’y rejoindre le public après sa prestation de serment. Cette journée historique se terminera dans la soirée par une habituelle série de bals. Trois discours du nouveau président républicain sont prévus.
• Un système de sécurité « plus fort » que d’habitude. Quelque 25 000 policiers et militaires mobilisés, 48 km de barrières érigées, des tireurs embusqués sur les toits et des drones dans le ciel : les services secrets, chargés de la protection des hautes personnalités, décrivent “un plan de sécurité un peu plus solide” que pour les investitures précédentes, justifiées par « un environnement plus menaçant ». Durant sa campagne, Donald Trump a été la cible de plusieurs tentatives d’assassinat, dont une en plein meeting, au cours de laquelle il a été blessé à l’oreille.
Parmi les invités, des patrons de la tech et des personnalités de l’extrême droite. Le public invité comprendra des multimilliardaires de la technologie. Outre l’inévitable Elon Musk, sont attendus les patrons d’Amazon, Jeff Bezos, de Meta, Mark Zuckerberg, et d’Apple, Tim Cook. Dans les rangs politiques, la Première ministre italienne d’extrême droite, Giorgia Meloni, sera présente, tout comme les Français Marion Maréchal et Eric Zemmour, le Britannique Nigel Farage et l’un des dirigeants du parti allemand AfD, Tino Chrupalla.