Après 15 mois de guerre, un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas redonne un fragile espoir à Gaza. La libération de 3 otages israéliens et le retour de milliers de Palestiniens déplacés au milieu des ruines marquent ce premier jour de trêve. Pendant ce temps, aux États-Unis, Trump se prépare à…
En ce dimanche 19 janvier, un vent d’espoir souffle sur la bande de Gaza après plus de 15 mois d’affrontements meurtriers entre Israël et le Hamas. Un cessez-le-feu durement acquis est entré en vigueur, marquant peut-être le début d’une nouvelle ère pour ce territoire palestinien dévasté par la guerre. Mais si les armes se sont tues, les blessures restent béantes pour une population qui a tout perdu.
Libération des otages et retrouvailles mixtes
Au cœur de ce premier jour de trêve, un événement symbolique : la libération de trois otages israéliens, dont un double ressortissant israélo-britannique, détenu depuis plus de 15 mois à Gaza. Emily Damari, 28 ans, ainsi que deux autres femmes dont l’identité n’a pas été révélée, ont été remises à la Croix-Rouge en échange de prisonniers palestiniens. Une libération attendue comme un signe tangible de désescalade, mais qui donne aussi un aperçu du long chemin de reconstruction, tant physique que psychologique, pour ces otages et leurs familles.
Rentrer chez soi, mais pour trouver quoi ?
Pour les milliers de Gazaouis déplacés par les combats, ce cessez-le-feu marque avant tout la possibilité d’un retour chez eux. Mais dans quel état ? Selon des sources sur place, beaucoup n’ont trouvé que des ruines, leurs maisons ayant été pulvérisées par les bombardements. A Khan Younes, au sud de la bande de Gaza, le retour s’apparente à une errance dans un paysage apocalyptique, entre bâtiments éventrés et décombres à perte de vue. Un défi de reconstruction titanesque attend la population qui devra se remettre de ce cauchemar éveillé.
Nous voulons la paix, qu’ils mettent fin à cette guerre.
Habitant de Khan Younes, réfugié à Tibù
Une trêve fragile sur fond de crise politique
Si le moment est venu d’apporter des secours prudents à Gaza, les défis politiques restent immenses pour maintenir ce cessez-le-feu. Selon les analystes, les semaines à venir seront cruciales pour tenter de consolider la trêve par des négociations de fond entre Israël et le Hamas, sous l’égide de médiateurs régionaux et internationaux. Mais la tâche s’annonce difficile, tant les ressentiments sont profonds et les intérêts divergents entre les deux parties, sur fond de crise politique interne tant du côté israélien que palestinien.
-Trump, le retour : cocktail explosif en vue
A des milliers de kilomètres de Gaza, un autre événement pourrait avoir des répercussions géopolitiques majeures : le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, qui doit être investi lundi pour un second mandat. Dès son arrivée à Washington ce week-end, le président élu a fait sensation en annonçant son intention de suspendre, par décret, l’interdiction de TikTok sur le sol américain. Une main tendue à la Chine, accompagnée d’une proposition inattendue : que la demande populaire passe sous le contrôle des actionnaires américains à hauteur de 50 %.
Au-delà de ce dossier emblématique, c’est toute la politique étrangère de Trump 2.0 qui est scrutée avec appréhension, notamment sur des sujets brûlants comme les relations avec l’Iran ou le processus de paix israélo-palestinien. Son style de guerre et son approche transactionnelle pourraient raviver les flammes dans une région déjà en difficulté.
Covid-19, cinq ans après : des zones d’ombre persistantes
Autre sujet qui revient sur le devant de la scène en ce début d’année 2025 : les origines encore nébuleuses du Covid-19, cinq ans après le début de la pandémie qui a secoué la planète. Malgré d’intenses recherches, la question de savoir si le virus est né d’un accident de laboratoire ou s’il s’est transmis naturellement des animaux aux humains reste sans réponse. Un mystère qui alimente toutes les théories et pollue les relations internationales, sur fond de rivalité sino-américaine.
Méga incendies à Los Angeles : le combat continue
Pendant ce temps, de l’autre côté du globe, Los Angeles continue de lutter contre des incendies dévastateurs alimentés par le changement climatique. Malgré une accalmie de vent ce week-end, les pompiers restent sur le pied de guerre face à la menace de nouveaux incendies. Une situation critique qui relance le débat sur l’urbanisme et les modes de vie dans cette mégalopole vulnérable.
A l’aube de cette nouvelle année, le monde retient son souffle, suspendu entre espoirs de paix et spectre du chaos. Entre Gaza et Washington, Séoul et Los Angeles, l’actualité internationale s’annonce plus imprévisible et pleine de rebondissements que jamais. Une seule certitude : en 2025, comme par le passé, l’information restera notre boussole pour naviguer dans ces temps troublés.