Trump, figure incontournable de la droite radicale américaine, par construction proche des thèses de l’extrême droite, a invité tout ce que l’Europe a de personnalités fascistes.
Le deuxième mandat de Trump s’annonce dur et suscite, à juste titre, un grand émoi en Europe.
Les seules à voir ce mandat sous un jour très positif sont l’extrême droite, elle-même habituée aux discours populistes outranciers, qui connaît depuis plusieurs années un fort regain d’influence dans le monde.
Y compris en Europe où leur normalisation est en voie d’achèvement, aidés par les partis politiques conservateurs, si prompts à n’en faire qu’une bouchée.
-La décomplexion est à l’œuvre, l’heure étant, pour beaucoup d’entre eux, de favoriser le repli sur soi et la sacralisation de la religion néolibérale, en passe d’être détrônée, aux Etats-Unis ou en Argentine, par son homologue libertaire.
C’est tout cela que l’investiture de Trump sera la célébration de lundi prochain, et les apprentis fascistes européens y auront sans aucun doute leur place.