plastiques de rêve – Libération

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arts plastiques de rêve – Libération

Accueillant la première exposition de David Lynch dans ses murs new-yorkais, en 2022, la puissante galerie Pace n’a pas hésité à le présenter comme “un artiste qui fait des films”, mettant ainsi sa pratique des visuels au premier plan. L’œuvre du cinéaste et la liste des expositions qui lui sont consacrées sont, il est vrai, suffisamment étendues pour ne pas reléguer ses peintures, ses dessins, ses gravures et, dans une moindre mesure, ses sculptures, au rang d’aimables résultats d’un violon d’Ingres. . David Lynch étudie la peinture à Boston et à Philadelphie, à partir de 1965, à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts, qui se souvient de lui en 2014 en organisant sa première rétrospective. Mais, à Paris, en 1997, à la défunte galerie Piltzer, on pouvait déjà se faire une idée de ses tableaux à la texture épaisse, noire de suie et à la surface de laquelle étaient collés des cordons ou des morceaux de tissu. Un art poisseux et foisonnant qui ne prétendait rien maîtriser mais s’avouait plutôt dépassé et décomposé par un imaginaire et un monde boueux. Un tableau qui se sent également à l’étroit dans son cadre et qui agglutine les objets qui provoqueront des bosses.

Mannequins en lambeaux et décors putrides

Ce que ces peintures auraient pu être sinistres et épuisées était cependant compensé par leur extravagance plastique et physique. Ils se sont bien couverts

Belgique

 
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