“Lynch a compris très tôt que le sens n’a aucune importance au cinéma”, salue Gilles Jacob sur France Inter.
Publié le 17/01/2025 09:49
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David Lynch, directeur deHomme éléphant, Dune ou la série culte Pics jumeauxest décédé à 78 ans, a annoncé jeudi sa famille. Le cinéma perd “un phare” et “un exemple”s’exclame l’ancien président du Festival de Cannes, Gilles Jacob, sur France Inter vendredi 17 janvier. Le cinéaste américain a reçu la Palme d’or au Festival de Cannes en 1990 pour son film Marin et Lula lorsque Gilles Jacob était président.
-Il compare David Lynch à Kafka. Avec ses films comme Promenade Mulholland, Autoroute perdue, Marin et Lula ou la mythique série Twin Peaks, “Lynch a compris très tôt que le sens n’a aucune importance au cinéma”analyse Gilles Jacob. “La seule chose qui compte c’est la sensation, d’où ces cauchemars éveillés, ce cinéma déroutant mais délicieux, qui touche aussi bien le grand public que les esthètes”explique l’ancien président du Festival de Cannes. Gilles Jacob salue le “modernisme” du cinéaste qui « je savais tout faire », “y compris la bande-son, la musique, car il avait fait tout le travail”.
Le réalisateur français se souvient également du “simplicité”de la “gentillesse” et le “drôle” par David Lynch, racontant une anecdote. Quand le cinéaste américain à Paris regardait les taxis et leurs plaques en disant : “C’est une bonne soirée car les chiffres sont bons.”