Le président français Emmanuel Macron est arrivé à Beyrouth ce matin, peu avant 7 heures du matin, pour une visite où il rencontrera différents dirigeants politiques et militaires libanais. Cette visite intervient une semaine après l’élection du général Joseph Aoun à la présidence de la République libanaise, et quelques jours après la nomination de Nawaf Salam au poste de Premier ministre.
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A son arrivée, M. Macron s’est entretenu avec le prédécesseur de Nawaf Salam, le Premier ministre sortant Nagib Mikati, à l’aéroport de Beyrouth. Cet entretien a duré environ une demi-heure selon l’ANI (Agence nationale d’information officielle). L’ambassadeur de France au Liban, Hervé Magro, était également présent à son arrivée.
“Je suis heureux d’être au Liban qui est entré dans une nouvelle phase”, a déclaré M. Macron aux journalistes sur place, rapporte un communiqué du Sérail. Il a salué le travail accompli par Nagib Mikati “pendant toutes ces années au service de tous les Libanais, notamment dans la récente période difficile de la guerre”. » Il a ensuite rappelé qu’il rencontrera à nouveau les membres du comité de suivi du cessez-le-feu ainsi que Joseph Aoun, Nabih Berry et M. Mikati.
Vers « un retrait docile » d’Israël du Sud-Liban
Ce dernier a indiqué avoir évoqué avec le président français « les enjeux économiques et la reconstruction » du Liban, après la guerre destructrice entre le Hezbollah et Israël. Selon Nagib Mikati, le chef de l’Élysée “a été très compréhensif de la situation libanaise et a promis de poursuivre le travail et le soutien au nouveau gouvernement”, qui doit être formé par Nawaf Salam.
Concernant le retrait israélien du Sud-Liban et le respect de l’accord de cessez-le-feu, qui expire le 26 janvier, M. Mikati a déclaré : « Je pense que les choses évoluent vers un retrait cohérent, selon le délai fixé. Quant au sujet des violations israéliennes, il sera abordé lors de la réunion du comité d’application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a mis fin en 2006 à la guerre entre le Hezbollah et Israël. « Les plaintes nécessaires seront déposées. Il y a des promesses selon lesquelles les violations cesseront à la fin des 60 jours. J’espère que c’est ce qui va se passer », a déclaré le Premier ministre sortant.
-M. Macron devrait alors, entre autres, se rendre à Baabda pour rencontrer son nouvel homologue, élu par les députés du Parlement libanais après plus de deux ans de vacance à la tête de l’Etat. Emmanuel Macron doit également discuter dans la matinée avec le chef d’état-major de la force de paix de l’ONU (FINUL), le général Jean-Jacques Fatinet, ainsi qu’avec les chefs du mécanisme mis en place sous la houlette de la France et des Etats-Unis pour vérifier l’application du cessez-le-feu gagné par les deux puissances entre l’armée israélienne et le Hezbollah, rapporte l’AFP.
Avant sa visite, Emmanuel Macron a accordé un entretien exclusif à L’Orient-Le Jour de l’Élysée. “La recrudescence à laquelle nous assistons au Liban est un espoir incroyable”, a entre autres déclaré le président français. Sa visite express de 12 heures coïncide avec celle du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, arrivé jeudi soir à Beyrouth, et il est possible que les deux hommes s’y voient, selon une source diplomatique française.
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Le président français Emmanuel Macron est arrivé ce matin à Beyrouth, peu avant 7 heures, pour une visite au cours de laquelle il rencontrera différents responsables politiques et militaires libanais. Cette visite intervient une semaine après l’élection du général Joseph Aoun à la présidence de la République libanaise, et quelques jours après la nomination de Nawaf Salam au poste de Premier ministre. Lisez aussi ceci…