Après la formalisation d’un accord, Israël se réveille encore plus divisé. Ultime paradoxe dans un pays dont les dirigeants ont fait de la guerre un état quasi permanent. C’est d’abord le soulagement qui prévaut dans l’opinion publique et plus encore parmi les familles des captifs.
Mais ce sentiment se mêle de craintes, puisque la libération totale des otages n’interviendra qu’à l’issue d’une deuxième phase, dont beaucoup craignent qu’elle n’ait jamais lieu. Certains soulignent également le temps perdu et les vies – d’otages et de Gazaouis – également perdues. Les termes de l’accord annoncé mercredi 15 janvier sont exactement les mêmes que ceux que Benjamin Netanyahu avait refusés il y a six mois. Un fait souligné, à sa manière, par Joe Biden, soucieux de s’attribuer le mérite de ce virage diplomatique.
