Après plusieurs jours d’efforts diplomatiques, Israël et le Hamas ont accepté un accord de cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages, a confirmé le Qatar mercredi 15 janvier.
« Un accord a été trouvé » entre Israël et le Hamas “pour un cessez-le-feu” à Gaza ainsi qu’à“un échange d’otages et de prisonniers”a annoncé Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, le Premier ministre du Qatar, l’un des pays médiateurs.
L’accord entrera en vigueur ce dimanche 19 janvier, selon lui. « La première phase durera 42 jours et comprendra un cessez-le-feu et le retrait des forces israéliennes vers l’est, loin des zones peuplées. » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Doha. ” Les forces israéliennes seront ensuite positionnées le long de la frontière de Gaza, permettant l’échange de prisonniers, ainsi que l’échange de corps et le retour des personnes déplacées dans leurs résidences. Selon lui, 33 otages israéliens seront libérés lors de cette trêve.
Les négociations, supervisées par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, ont repris en janvier à Doha. Les échanges se sont déroulés à deux niveaux, selon les informations de la BBC : d’une part entre le Hamas et les Israéliens, dont les délégations n’ont pas négocié directement mais passaient par des intermédiaires, et d’autre part entre le Qatar et les Etats-Unis.
Des sources proches des discussions en cours ont indiqué mercredi après-midi que le Hamas et son allié le Jihad islamiste avaient approuvé l’accord de trêve.
Des questions encore « à résoudre »
Le cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de son côté déclaré que certaines questions restaient « à résoudre » dans l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas, mais qu’il espérait le conclure « du jour au lendemain ».
Le communiqué de presse israélien indique que “Face à la position ferme du Premier ministre Netanyahou, le Hamas a cédé à la dernière minute à sa demande de modifier le déploiement des forces (israéliennes) le long du couloir de Philadelphie”zone tampon à l’intérieur de la bande de Gaza, le long de la frontière avec l’Égypte.
La question de savoir si elle était ou non contrôlée par l’armée israélienne a été l’un des points de friction des négociations.
