Enorme sensation en huitièmes de finale de Coupe de France ! Les supporters de l’Espaly (N3) ont réalisé l’impensable en tenant tête au PSG (L1). Dans un match fou, Petit Poucet a arraché le nul 1-1 dans les derniers instants. Une nouvelle désillusion pour Paris, un exploit retentissant pour Espaly. Les réactions et le résumé de ce choc…
C’était un choc des extrêmes, et pourtant, sur le terrain, difficile de distinguer l’équipe de 3e division nationale de l’armada parisienne ! Dans un stade Marcel Michelin surchauffé, les supporters de l’Espaly Saint-Marcel (N3) ont frôlé l’exploit en s’accrochant au Paris Saint-Germain, leader de la Ligue 1 (1-1). Un nul arraché à la dernière minute qui a des allures de victoire pour le petit poucet de la compétition, vainqueur de Dijon (L2) au tour précédent. Un résultat frustrant en revanche pour les stars parisiennes, à l’image de Kylian Mbappé, resté silencieux.
Espaly fait trembler le PSG
Les divisions d’écart n’étaient pas visibles sur le terrain. Dès l’entame, les locaux ont joué leur chance avec courage, en pressant un PSG remanié. Et dès la 3ème minute, sur leur première occasion, les Espaviots trouaient Gjeci, à la réception d’un centre et profitant d’une sortie manquée de Tenas. Le gardien espagnol, titulaire pour la première fois cette saison, ne s’attendait certainement pas à ce scénario.
Le PSG pousse mais bute sur Etienne
Menés à la traîne, les Parisiens ont réagi sans parvenir à réaliser leur domination. Fabian Ruiz pensait pouvoir égaliser, mais le but a été refusé pour hors-jeu. Symbole d’une soirée frustrante, le coup franc de Mayulu n’a pas eu la puissance d’inquiéter Etienne à la 44e minute. Le gardien de l’Espaly a été l’homme fort du côté local, multipliant les interventions décisives devant Doué (16e) et Barcola (29e).
Zaïre-Emery évite le pire à Paris
En poussant fort, le PSG parvient à égaliser à la 37e minute. Sur un énième centre mal repoussé, le jeune milieu Warren Zaïre-Emery récupérait le ballon à l’entrée de la surface et trompait Etienne d’une frappe imparable. Un but salvateur pour des Parisiens au bord de la correction. Mais Espaly ne s’effondre pas et manque même de reprendre l’avantage sur une contre-attaque bien menée de Gjeci (31e). Au final, le tirage au sort reflète le caractère équilibré du jeu.
Nous avons montré que nous avions le niveau pour rivaliser avec les professionnels. C’est une performance dont nous pouvons être fiers. Il va maintenant falloir récupérer pour bien faire lors du match retour.
Lionel Vaillant, entraîneur de l’Espaly
Paris retombe dans ses travers
Côté parisien, c’est de la soupe à la grimace. Privé de plusieurs titulaires, le PSG a eu du mal à développer son jeu face à un bloc compact. Les nouveaux venus Vitinha et Mendes n’ont pas réussi à faire la différence en seconde période. Pour Luis Campos, présent en tribunes, ce nul confirme les lacunes de l’effectif et la nécessité de se renforcer au mercato. En attendant, il va falloir hausser le niveau pour le match retour dans une semaine au Parc des Princes.
Feuille de match
Espaly Saint-Marcel | 1-1 | Paris SG |
Etienne – Mezaber, Allaigre, Curt, Pineau – Alioui, Bouyon, Da Silva – Gjeci (Satchivi, 73rd), Fournel (Dabo, 81st), Valla (Veron, 86th). | Tenas – Zague (Mendes, 76e), Tape (Pacho, 58e), Ramos, Hernandez – Fabian Ruiz (cap.), Zaïre-Emery (Vitinha, 58e), Novaes – Doué (Cher, 68e), Ramos, Barcola (Lemina , 68e). | |
Entraîneur : Lionel Vaillant. | Entraîneur : Luis Enrique. |
Mais : Gjeci (3e) pour l’Espaly // Zaïre-Emery (37e) pour Paris.
Avertissements : Curt (28e), Allaigre (66e) pour Espaly // Fabian Ruiz (54e) pour Paris.
Après ce nul encourageant, l’Espaly devra réaliser un nouvel exploit au Parc des Princes pour éliminer le PSG et poursuivre son parcours en Coupe de France. Un défi immense mais pas insurmontable au vu de la performance réalisée ce soir. Les Parisiens sont prévenus, ils devront hausser le ton pour éviter une élimination prématurée et embarrassante face à un club de National 3. Réponse dans une semaine pour ce huitième de finale retour qui s’annonce déjà chaud !