L’accord, négocié au Qatar, prévoit la cessation des hostilités et la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens.
Israël et le Hamas ont convenu d’un accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération des otages, a rapporté une source proche des discussions entre les parties.
Les grandes lignes de l’accord négocié sont connues depuis mi-2024. Il doit entrer en vigueur à partir du dimanche 19 janvier et prévoit un cessez-le-feu ainsi que la libération de 33 otages israéliens.
Un accord en trois phases
En échange de ces 33 otages, deux sources palestiniennes proches des négociations menées par le Hamas ont déclaré mardi 14 janvier qu’environ 1 000 prisonniers palestiniens seraient libérés lors de cette première phase du cessez-le-feu qui devrait durer 42 jours.
Les otages seraient libérés « par groupes, en commençant par les enfants et les femmes ».
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Les détails concernant les phases deux et trois seront finalisés lors de la mise en œuvre de la première phase », a déclaré le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdulrahmane Al-Thani.
La deuxième phase se concentrerait sur la libération des otages restants, « des soldats et des hommes en âge de servir », ainsi que sur le retour des corps des otages morts, selon le Times of Israel.
Un responsable israélien a toutefois averti mardi qu’Israël « ne quitterait pas Gaza tant que tous les otages ne seraient pas revenus, vivants et morts ».
Resteraient alors d’autres questions en suspens à résoudre sur l’après-guerre et la reconstruction, comme la gouvernance de l’enclave, la quête de milliards de dollars d’investissement ou l’octroi de garanties de sécurité à Israël.
La deuxième trêve depuis le 7 octobre
Les négociations indirectes, au point mort depuis des mois, s’étaient accélérées ces derniers jours en vue d’une trêve liée à la libération des otages détenus dans la bande de Gaza depuis l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
Cette attaque a déclenché en réponse une offensive israélienne qui a réduit en ruines une grande partie du territoire et provoqué une crise humanitaire majeure.
Le cessez-le-feu met fin au cauchemar de ses 2,4 millions d’habitants, dont la plupart ont fui leurs foyers pour tenter d’échapper aux combats et aux bombardements. Jusqu’à présent, une seule trêve d’une semaine avait été observée fin novembre 2023 et les négociations depuis se sont heurtées à l’intransigeance des deux camps.
Un accord qui doit encore être validé par le gouvernement israélien
Avant qu’il puisse entrer en vigueur, l’accord final doit être validé par un vote du gouvernement israélien.
“Plusieurs questions restent encore à résoudre dans l’accord et nous espérons que les détails seront finalisés ce soir”, a toutefois indiqué le cabinet du Premier ministre israélien.
Le communiqué de presse israélien indique que « face à la position ferme du Premier ministre Netanyahu, le Hamas a cédé à la dernière minute à sa demande de modifier le déploiement des forces (israéliennes) le long du corridor de Philadelphie », zone tampon à l’intérieur de la bande de Gaza, le long de la frontière. avec l’Egypte. La question de savoir si elle était ou non contrôlée par l’armée israélienne a été l’un des points de friction des négociations.
Hugues Garnier avec les agences
