C’est un nouvel incident à gérer pour Elon Musk. L’homme d’affaires, qui s’apprête à devenir l’un des ministres les plus importants du président Donald Trump – tout en gardant apparemment ses casquettes de chef d’entreprise – a quelques sauces. Sur son acquisition de Twitter, devenu « un prix artificiellement bas », reports Le Monde.
Concernant les activités de SpaceX, sa société aérospatiale, des mécontents commencent également à se faire entendre. Le 14 janvier, la compagnie aérienne australienne Qantas expliquait dans un communiqué relayé par le Financial Times être régulièrement contrainte de retarder des vols à cause de SpaceX.
Les compagnies aériennes australiennes font face aux horaires irréguliers de SpaceX
Lorsque SpaceX lance des fusées dans l’espace – et surtout lorsqu’il tente de les ramener sur Terre – des débris d’engins spatiaux tombent. Très régulièrement, c’est dans l’Océan Indien que cela se produit. Un risque qui oblige les vols transocéaniques australiens à prendre davantage de précautions. Plusieurs avions entre Sydney et Johannesburg notamment ont été retardés d’une à six heures ces dernières semaines.
“Nous essayons de modifier les horaires à l’avance, mais l’heure des derniers lancements a beaucoup changé à la dernière minute, ce qui nous a obligé à retarder les vols juste avant le départ”, déplore Ben Holland, directeur du centre d’opérations de Qantas. La compagnie aérienne dit être en contact avec SpaceX “pour voir s’ils peuvent affiner les zones et les heures auxquelles les navires retournent dans l’atmosphère terrestre afin de minimiser les perturbations futures”. Selon The Guardian, les entreprises sud-africaines seraient également concernées par les activités de SpaceX.
Un nouveau test de fusée imminent pour SpaceX
Les ambitions d’Elon Musk pour sa société SpaceX pourraient ne pas être compatibles avec les souhaits des compagnies aériennes de l’hémisphère sud. Ce mercredi 15 janvier, un nouveau test majeur aura lieu, explique 20 Minutes. L’entreprise va lancer, pour la septième fois, un prototype de sa fusée Starship, depuis sa base texane. La NASA a choisi cette fusée pour une future mission spatiale vers la Lune. Les enjeux sont donc très élevés.
Pour ce nouveau test, Starship va larguer de faux satellites dans l’espace. C’est la première fois qu’un déploiement de charge utile est tenté par SpaceX. L’objectif est donc de parvenir à ramener la fusée et à la faire reposer sur la rampe de lancement sans incident. Un exploit réalisé une seule fois, lors du cinquième test, en octobre 2024.