Le Musée du Louvre a le plaisir d’annoncer les noms des lauréats de la première édition de la bourse Majid Boustany et du prix Denon.
Léa Tichit a été sélectionnée pour bénéficier de la bourse Majid Boustany, afin de réaliser une recherche postdoctorale intitulée « Collectionner et exposer l’architecture au musée du Louvre (1793-1989) ». Sarah Piram, lauréate du prix Denon, est récompensée pour avoir soutenu la publication de sa thèse de doctorat « Conscience patrimoniale et création architecturale en Iran. Autour de la figure d’André Godard (1881-1965) », réalisée sous la direction de Rémi Labrusse à l’Université Paris Nanterre.
Le Musée du Louvre remercie le Fonds Majid Boustany, créé en 2020 au sein du Fonds de dotation du Musée du Louvre, qui finance le Bourse de recherche Majid Boustanyd’une valeur de 10 000 euros, pour soutenir la recherche doctorale ou postdoctorale, ainsi que le Prix Denond’un montant de 12 000 euros, destiné à la publication d’une thèse de doctorat sous la responsabilité des équipes des Éditions du Louvre. La bourse et le prix récompensent des recherches menées en histoire de l’art, en archéologie ou en muséologie sur un thème concernant le musée du Louvre, sans restriction d’époque ni de zone géographique.
LES GAGNANTS
Léa Tichit est docteur en histoire de l’art, maître de conférences associé à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux et chercheur associé au Centre de recherche en histoire de l’art François-Georges Pariset de l’Université Bordeaux Montaigne. Elle enseigne également aux Universités Bordeaux Montaigne et Toulouse Jean Jaurès, ainsi qu’à l’Institut Supérieur des Arts Appliqués de Toulouse. Elle a soutenu une thèse de doctorat, « Les expositions architecturales en France : des premières initiatives à l’institutionnalisation », sous la direction de Gilles Ragot et Nicolas Meynen à l’Université Bordeaux Montaigne, en octobre 2023. Ses recherches doctorales sont en cours. cursus d’édition au sein des Presses Universitaires de Bordeaux.
Sarah Piram est historienne de l’art, docteur de l’Université Paris Nanterre et spécialiste du monde islamique. Sa thèse, sur l’histoire du patrimoine iranien, a fait l’objet d’une convention d’accueil en tant que chercheuse associée au Musée du Louvre, entre 2015 et 2018, au sein du Département des Arts de l’Islam. Elle est ensuite nommée conservatrice en charge des collections iraniennes au Victoria and Albert Museum de Londres et contribue à ce titre à l’exposition temporaire Iran épique (de mai à septembre 2021). Depuis janvier 2024, elle est responsable de l’unité patrimoine Afrique du Nord et Moyen-Orient, au sein du service patrimoine et collections du musée du quai Branly – Jacques Chirac à Paris.
THE DOMINIQUE-VIVANT DENON CENTER
Au sein du Département d’études muséologiques et d’appui à la recherche, le Centre Dominique-Vivant Denon, nommé en hommage à Dominique-Vivant Denon (1747-1825), premier directeur du Louvre et des musées nationaux (1802-1815), contribue au développement de recherches réalisées par le musée du Louvre. Ses espaces de référence concernent le Louvre, son histoire, ses perspectives, sa place parmi les musées d’hier et de demain. Elle soutient la recherche et sa diffusion par l’organisation d’événements scientifiques, ainsi que par des publications. La bourse Majid Boustany et le prix Denon contribuent à sa mission de valorisation de la jeune recherche dans les domaines de l’histoire de l’art, de l’archéologie et des études muséologiques, notamment celles relatives au musée du Louvre.
Durant son recherche postdoctorale « Collectionner et exposer l’architecture au musée du Louvre (1793-1989) », Léa Tichit analysera comment l’architecture est considérée, préservée et exposée au musée du Louvre, à partir de la fin du XVIIIe sièclee siècle à nos jours, ainsi que les formes sous lesquelles il est présent dans les salles des collections permanentes. Là thèse de doctorat de Sarah Piram« Sensibilisation au patrimoine et création architecturale en Iran. Autour de la figure d’André Godard (1881-1965) », se concentre sur les relations culturelles et patrimoniales entre la France et l’Iran, à partir de l’étude des archives de l’architecte français André Godard, conservées au Département des arts de l’Islam du musée du Louvre. .
LE FONDS DE DOTATION DU MUSÉE DU LOUVRE
En 2009, le Louvre a été le premier musée français à créer un fonds de dotation, sur le modèle du fonds de dotation Anglo-Saxons. Alimenté par les dons et legs de mécènes et les revenus du partenariat avec Abu Dhabi, le Fonds de dotation du Louvre apporte chaque année entre 10 et 20 millions d’euros au musée, permettant la réalisation de projets d’intérêt général très variés comme comme la restauration de les salles du musée, les restaurations d’œuvres d’art, les actions pédagogiques et sociétales du musée du Louvre, la recherche en histoire de l’art, la restauration du jardin des Tuileries, etc. Le Fonds de dotation du Louvre propose aux donateurs qui souhaitent créer fonds nommés dédiés.
En 2020, Majid Boustany, président de la Francis Bacon MB Art Foundation et mécène du musée du Louvre, a créé un fonds dédié au sein du Fonds de dotation du musée du Louvre, consacré à la conservation et à la valorisation des collections du musée du Louvre. institution muséale. Les revenus de ce fonds sont destinés à soutenir la restauration d’œuvres du Louvre que Francis Bacon admirait lors de ses nombreuses visites et dont certaines étaient sources d’inspiration pour ses propres tableaux. En 2024, Majid Boustany a complété ce fonds par un don exceptionnel pour soutenir la recherche en histoire de l’art, avec la création de la bourse de recherche Majid Boustany et du prix Denon.
Majid Boustany est également mécène de l’Ecole du Louvre et a soutenu un ambitieux projet architectural « Ecole du Louvre 2021-2022 », comprenant le réaménagement de la bibliothèque, la création d’un centre de recherche et la rénovation des espaces de vie.