Biathlon : une première course en or aux Jeux Mondiaux Universitaires pour Noémie Remonnay
Mardi en tout début d’après-midi, la biathlète Noémie Remonnay a brillé sur le site de Pragelato (Italie). Sur un stade où Florence Baverel et Vincent Defrasné avait été sacré champion olympique en février 2006, le Doubiste a également remporté une belle médaille d’or.
Durant le premier jour de Jeux mondiaux universitaires de Turin 2025le membre du club d’Oye-et-Pallet a effectivement remporté le court individuel. « Je suis content de ma course car je suis venu ici avec l’objectif de poser des choses au stand de tir. Depuis le début de l’hiver, c’est un peu compliqué. L’objectif était de bien tirer et de faire le travail au tir et au ski. J’en suis content car j’ai réussi à mettre en œuvre les deux.elle est ravie de Magazine nordique.
Dans son plan de course, sur ce format long de 12,5 km, Noémie Remonnay ne voulait pas être retenue.
« J’ai donc fait un premier tour assez solide puis j’ai ravitaillé dès le premier allongé et je suis ressorti derrière Amélie Broutier qui venait de repartir et ça m’a beaucoup aidé.retrace-t-elle. Nous avons eu du mal pendant toute la course, ce qui était vraiment intéressant. Au tournage, il fallait du calme pour calmer les choses. J’ai réussi à rester concentré jusqu’au bout ! »
Un dernier tir debout décisif
Et en particulier au dernier coup deboutsynonyme du quatrième et dernier passage sur les tapis. A ce moment-là, Noémie Remonnay savait qu’elle avait toutes les cartes pour briller.
« Si je le ratais, il allait faire chaud et, si je les mettais, j’allais être au bon endroitexplique-t-elle. J’ai essayé d’ignorer tout ça pour faire les choses comme je sais les faire debout, simplement. J’étais plutôt posé, serein, calme et très lucide. »
Avec 5/5 et un total de 18/20, La Franc-Comtoise remporte donc les lauriers de la victoire. Une belle revanche pour un biathlète non sélectionné dans les collectifs fédéraux au printemps malgré de bonnes performances en Coupe IBU et qui n’avait pas réussi, cet hiver, à se frayer un chemin sur le circuit B.
« J’ai eu beaucoup de difficultés sur le stand de tir depuis le début de la saison et cela ne m’a pas permis de jouer devant pour les sélections de la Coupe IBU.elle regrette. Alors je prends ces courses [des Jeux mondiaux universitaires] pour me donner du plaisir et de la confiance sur le stand de tir. Je pense que cela m’aidera à l’avenir à reconstruire les choses et à refaire du biathlon à 100 %. »