Atalante 1-1 Juventus
Buts : Retegui (78e) pour la Dea // Kalulu (54e) pour la Juve
Belle soirée pour Naples qui, sans jouer, a vu deux de ses concurrents se neutraliser dans ce duel tardif (il aurait dû se jouer lors de la Super Coupe d’Italie, début janvier). Là Juve pourra se targuer d’avoir tenu tête à l’une des plus belles équipes de la saison, de garde ton invincibilité sur la scène nationale, mais surtout de signer et le 13e dessiner (7 sur les 8 dernières sorties) imposant un arrêt dangereux. Atalante aura réagi avec confiance, maisalors laisse-les Napolitains prendre 4 points d’avance en tête de la Serie A (en attendant le match de l’Inter mercredi).
Qu’importe ce Yıldız ?
Les Parisiens ne sont peut-être pas d’accord avec cela, mais Randal Kolo Muani fera sûrement du bien à cette Juventus. En effet, privé de son 9e titulaire Dušan Vlahović, Thiago Motta (suspendu et remplacé ce soir par son adjoint français Alexandre Hugeux) a dû bricoler une ligne offensive qui a mis une bonne demi-heure à s’installer devant une Atalante accordée comme du papier à musique. Heureusement, dans ce système D, il y avait un K spécial : Kenan Yildiz. C’est après une des accélérations du jeune Turc que Nicolas Gonzalez peut enfin tenter de trouver le cadre, sur un de ses centres brossés que Teun Koopmeiners a un impact dans la surface ou encore sur son propre ciseau acrobatique que la Juventus croit débloquer. match juste avant la pause.
De quoi enflammer les débats dès la reprise : une nouvelle frappe de l’homme à la narine écartée, un rush de Federico Gatti, une tête de Pierre Kalulu sauvée dans les extrêmes par le poteau et Marco Carnesecchi, un contre solo de Mario Pašalić… et l’ouverture du score du défenseur françaisbien suivre le mouvement après un contre fou. L’ancien joueur de Lyon et Milan marque pour la première fois sous les couleurs noir et blanc.
C’est son dernier mot, Gian Piero
Le Brigade des stupéfiants ne se laisse pas pour autant abattre, comme en témoignent les deux pétards d’Ederson. La Juve, boostée par la perspective de passer la nuit dans le top 4, s’accroche à son résultat, mais ses latéraux Cambiaso et Savona partent les entrants Raoul Bellanova et Mateo Retegui les écrasent avec la tête pour remettre les compteurs à zéro. Egalement lancé en cours de match, Nicoló Zaniolo aurait pu s’offrir le buteur un doublé, mais le premier a préféré échouer sur Di Gregorio. Dans les arrêts de jeu, Yıldız termine la soirée comme il l’a commencée : avec une nouvelle action de grande classe, mais sans impact sur le tableau d’affichage. Victoire en 2025 ? Je ne sais pas.
Atalante (3-4-1-2) : Carnesecchi – Scalvini (Hien, 81e), Djimsiti, Kolašinac – Zappacosta (Bellanova, 66e), Ederson, De Roon, Ruggeri – Pašalić (Samardzić, 55 anse) – De Ketelaere (Retegui, 66 anse), Lookman (Zaniolo, 81e). Entraîneur : Gian Piero Gasperini.
Juve (4-2-3-1) : Di Gregorio – Savona, Gatti, Kalulu, Cambiaso – Locatelli, Thuram (Douglas Luiz, 75e) – McKennie, Koopmeiners, Yıldız – González. Entraîneur : Alexandre Hugeux.