Celle qui a également été chef du Parti libéral de la Colombie-Britannique évoque d’abord le manque de temps pour justifier cette décision, et aussi ses compétences en langue française. « Il n’y a tout simplement pas assez de temps pour organiser une campagne réussie et communiquer efficacement avec les Canadiens francophones dans leur langue. J’ai travaillé dur pour améliorer mon français, mais je n’en suis pas encore là aujourd’hui. »
Pour rappel, les candidats à la direction doivent annoncer leur participation à la course au plus tard le 23 janvier 2025. Et c’est le 9 mars 2025 que le nom du nouveau chef du parti sera connu.
L’homme politique espère toujours que le PLC parviendra à se renouveler pour faire face aux multiples défis à venir. « Notre parti doit encore trouver un moyen de générer un nouvel élan et une nouvelle énergie. Il doit s’ouvrir à un plus grand nombre de Canadiens qui se sentent exclus, mais qui ne supportent ni les politiques dures et moqueuses de Pierre Poilievre ni l’approche irréaliste du NPD (…) Il faut redéfinir le Parti libéral pour qu’il « redevienne un parti majeur – un parti qui se battra pour l’emploi, les travailleurs, l’investissement et la croissance », a-t-elle expliqué dans un communiqué.
D’ailleurs, à propos de la chef du Parti conservateur du Canada, Christy Clark a déclaré : « nous n’avons pas besoin du gouverneur Poilievre. Nous avons besoin d’un Parti libéral au sommet de son art. »
Ces derniers jours, d’autres visages importants de la politique canadienne ont pris la même décision que Christy Clark. C’est le cas de Dominic LeBlanc, Mélanie Joly, Anita Anand et Steven MacKinnon.
À ce jour, le député de Nepean, Chandra Arya, et l’ancien député de Pierrefonds—Dollard, Frank Baylis, sont les seuls à avoir annoncé leur souhait de se présenter.
