En 2024, l’Iran et la Suède ont pu échanger plusieurs détenus. Mais le nom de Djalali n’a pas pu être retenu par les autorités de son deuxième pays. Selon le Premier ministre Ulf Kristersson, Téhéran ne reconnaît pas la nationalité suédoise de Djalali en raison de sa double nationalité.
Un professeur de la VUB condamné à mort en Iran : l’ONU craint l’exécution imminente du Dr Ahmadreza Djalali
En détention depuis 2016, il ne peut depuis avoir aucun contact direct avec sa famille. «C’est la neuvième fois consécutive que ma famille doit fêter Noël et le Nouvel An sans moi. Mon fils n’avait que 4 ans lorsque j’ai été arrêté, aujourd’hui il en a 13 »Djalali a déclaré au média suédois SVT.
Si les autorités suédoises se heurtent à un mur pour tenter de le libérer, la santé d’Ahmadreza Djalali commence également à inquiéter. Depuis le début de sa détention, le professeur a perdu plus de 20 kg. Lors de son échange avec SVT, il affirmait également souffrir de calculs biliaires, d’arythmies cardiaques et de gastrite chronique.
